Para-judo : Les Algériens affûtent leurs armes pour Paris 2024

À un an des Jeux Paralympiques de Paris 2024, l’équipe algérienne de para-judo intensifie sa préparation avec des ambitions clairement affichées.

Trois athlètes d’élite – Ishak Ouldkouider, Bouamer Abdelkader et Youcef Radjai – sont actuellement en stage à Paris, déterminés à marquer l’histoire du sport paralympique algérien. « Nos athlètes visent le podium », affirme sans détour Fayçal Chebyeb, chef de mission. Ce stage, qui se déroule du 13 au 29 juillet à Tremblay-en-France, s’inscrit dans une stratégie de préparation méticuleuse. « Chaque entraînement, chaque compétition nous rapproche de notre objectif : briller aux Jeux de Paris », souligne-t-il dans une déclaration à l’APS.  » C’est un regroupement intervient dans la continuité de la préparation que nos athlètes effectuent quotidiennement au niveau de leurs clubs et en équipe nationale, suivie à chaque fois et par une participation, aux différents Grands Prix de l’IBSA (International Blind Sports Associations) qui étaient qualificatifs aux joutes parisiennes », a-t-il ajouté.

Sous la houlette de Mounia Kerkar, entraîneur national et ancienne internationale, les para-judokas algériens suivent un programme intensif. « Nous mettons l’accent sur la gestion des combats et la préparation mentale », explique Kerkar. « Nos athlètes ont le potentiel pour rivaliser avec les meilleurs mondiaux. » La préparation ne se limite pas au tatami. Des séances de musculation, de natation et de récupération complètent l’entraînement. De plus, l’équipe bénéficie du soutien moral d’anciens judokas algériens résidant en France, renforçant ainsi leur détermination. . Durant ce regroupement, d’anciens judokas algériens résidant en France rend à chaque visite à leur compatriotes paralympiens pour leur apporter soutien et assistance, quand c’est besoin et ceci réconforte beaucoup la petite délégation sportive algérienne. Les athlètes devraient se porter bien physiquement, surtout qu’ils ont pris part à cinq compétitions d’envergure internationale, ce qui laissera assez de place pour le staff technique afin de s’attarder, lors du stage de Paris, sur le volet technique, où les athlètes doivent apprendre à bien gérer les combats, notamment quand ils atteignent un stade avancé de la compétition.  » Nos athlètes ont beaucoup progressé, mais ils doivent rester compétitifs et prêts, le jour J », a expliqué l’entraineur national, aidée dans sa mission par l’ancien médaillé d’or paralympique, Nine Messaoud. Côté infirmerie, mises à part quelques contractures qui sont fréquentes en sports de combat, les trois athlètes se portent bien et profitent de ce regroupement qui prendra fin le 29 juillet. Après le retour au pays, le groupe prendra un petit repos, avant de reprendra le chemin de la préparation avec un stage au Centre de préparation des élites nationales de Fouka (Alger-Ouest), qui sera suivi d’un dernier en France, avant le début des JP-2024″Nous sommes confiants », conclut Chebyeb. « Nos para-judokas ont le talent et la détermination nécessaires pour faire retentir l’hymne national à Paris. C’est plus qu’une compétition pour eux, c’est l’occasion de montrer au monde la force et la résilience du sport algérien. » Avec cette préparation minutieuse et leur ambition affichée, les para-judokas algériens s’annoncent comme de sérieux prétendants aux médailles lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

R.S.