Annaba: Réouverture des places publiques après leurs réhabilitation
Il a tout juste fallu d’une opération d’aménagement et de réhabilitation pour que la ville d’Annaba retrouve des couleurs. En effet, après l’inauguration de la placette Tarek Ibn Ziad appelée communément « Place du théâtre », c’est au tour de la placette Alexis Lambert connu pour les Annabis par la place Georges Issahak qui a été inaugurée par le wali d’Annaba, à l’occasion de la Journée nationale du Moudjahid. Cet espace de détente emblématique, situé en plein cœur d’Annaba, a, après des travaux de réhabilitation donné un nouveau visage au centre-ville. Les travaux ont été lancés, il y a deux mois. Désormais les habitants peuvent profiter d’un espace moderne et accueillant, digne de son importance historique. Dévoilé à la grande stupéfaction des citoyens, le nouveau visage de la placette George Isshak, a bien valu la peine. Tout comme la place du théâtre, la placette Alexis Lambert s’est vu installer un jet d’eau multicolore, des bancs flambant neufs, des espaces verts soigneusement aménagés et un éclairage public performant. Ce projet et bien d’autres du même genre, sont bien plus qu’une simple réhabilitation. Ils reflètent la volonté et la détermination des autorités locales de redonner vie à des espaces publics abandonnés depuis plus de 30 ans. Ce qui commence à avoir un impact positif pour le cadre de vie citoyen et tout l’environnement. À noter que la décision de réhabilitation des places et placettes publiques à Annaba, a été motivée par la nécessité d’aménager ces espaces de détente très prisés par les habitants, notamment en période estivale et même au-delà. Ces placettes publiques, sont les lieux de prédilection pour les grands et les petits. D’autres places publiques font encore objets de travaux, comme c’est le cas de la place du 20 Août au cœur de la vieille-ville d’Annaba. Cet espace ainsi que ceux réhabilités ont été détournés de leur vocation initiale, pour se transformer en marché pour l’informel, qui pour la vente des oiseaux et qui pour la vente de d’objets d’occasion, dont les vêtements. Ces lieux étaient la plaque tournante du trafic en tous genres, dont la vente d’objets volés. Cet état de fait est retenu à l’actif du manque d’entretien, censé être assuré par les services de la commune. Car, faute de jardiniers ces lieux se sont dégradés, car la culture du jardinage n’est plus d’actualité dans le développement environnemental de la commune. Aujourd’hui, la donne semble avoir changé au grand bonheur des habitants de la ville qui ont trouvé en cette initiative, un brin d’espoir pour l’avenir de leur ville et toute la wilaya, où les projets de développement urbain se multiplient.
Sofia Chahine