Aouchiche s’engage à opérer une profonde réforme dans le système de gouvernance
Le candidat du Front des forces socialistes (FFS) à la présidentielle du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche, s’est engagé, samedi soir depuis la wilaya de Tizi Ouzou, à opérer de profondes réformes dans le système de gouvernance. Lors d’un meeting à Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Aouchiche a dévoilé les contours d’un programme ambitieux, plaçant la réforme du système de gouvernance au cœur de ses promesses électorales « Une réforme profonde et radicale », c’est ce que promet Aouchiche s’il remporte la confiance des Algériens le 7 septembre prochain. Sa vision ? Un système de gouvernance plus participatif, où la voix du peuple résonne dans chaque décision cruciale pour l’avenir du pays. Il s’agit, selon lui, de redonner aux citoyens les clés de leur destin, en les impliquant directement dans le choix de leurs représentants et dans l’élaboration des politiques nationales. Mais Aouchiche ne s’arrête pas là. Conscient des défis économiques qui attendent l’Algérie, il propose une refonte de la structure économique, axée sur l’efficacité et la transparence. Si les détails de cette réforme restent à préciser, l’intention est claire : insuffler un nouveau dynamisme à l’économie algérienne, tout en garantissant une gestion plus rigoureuse et ouverte des ressources du pays.
Le candidat du FFS n’oublie pas pour autant le quotidien des Algériens. Face aux difficultés économiques que traversent de nombreux foyers, il avance des mesures concrètes pour protéger le pouvoir d’achat. Parmi elles, une proposition phare : l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) à 40 000 dinars algériens. Une bouffée d’oxygène pour les travailleurs les moins bien lotis, qui verrait leur revenu significativement revalorisé.
Aouchiche va plus loin en proposant la création d’allocations pour les personnes sans revenus, esquissant ainsi les contours d’un filet de sécurité sociale renforcé. Ces
« Ne manquez pas cette occasion », exhorte-t-il, présentant le scrutin du 7 septembre comme un moment charnière pour l’avenir du pays. Son appel à une participation massive résonne comme un plaidoyer pour la légitimité du processus démocratique, dans un pays où l’abstention a parfois été utilisée comme forme de contestation.
Ce rendez-vous électoral est une « opportunité » pour opérer le changement, a estimé le candidat, appelant les citoyens à ne pas manquer cette occasion pour aller voter et choisir le programme qu’ils jugent le plus approprié. Notons que le candidat du FFS a entamé hier sa campagne dans les wilayas du sud du pays.
Rappelons que tout au long de sa campagne, Aouchiche a mis en avant les grandes lignes de son programme Vision qui donne une part belle aux questions économiques et sociales. Le candidat du FFS s’est engagé lors de ses sorties à porter le Salaire national minimum garanti (SNMG) à 40.000 DA, d’annuler l’impôt sur le revenu général (IRG) pour les salaires inférieurs à 50.000 DA et de plafonner les prix des denrées alimentaires, proposant une vision globale pour sortir de la politique de la rente à travers la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires, la modernisation du système bancaire et financier et l’élimination du marché parallèle.
Lyes Saïdi