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Le génocide se poursuit à Ghaza

La bande de Ghaza continue de subir une agression génocidaire sioniste dévastatrice. Près d’un an après le début du conflit, la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne demeure catastrophique. Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités palestiniennes de santé, l’agression sioniste a fait 40 405 martyrs et 93 468 blessés depuis le début des hostilités. Parmi les victimes, on compte une majorité de femmes et d’enfants. Les bombardements intensifs se poursuivent, causant de nouvelles pertes civiles quotidiennement. Au cours des dernières 48 heures, trois nouveaux massacres ont été perpétrés, faisant 71 martyrs et 112 blessés supplémentaires.

L’armée d’occupation sioniste continue de mener des frappes aériennes, maritimes et terrestres sur l’ensemble du territoire. Les zones les plus touchées récemment incluent Khan Younes au sud, où plusieurs quartiers ont été ciblés, ainsi que le centre et le nord de la bande de Ghaza. Des bombardements d’artillerie et des tirs de missiles depuis des avions de combat ont visé des zones résidentielles, faisant de nombreuses victimes civiles.

Face à l’intensification des bombardements, les ordres d’évacuation émis par l’armée d’occupation se multiplient. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), environ 250 000 Palestiniens ont été touchés par ces ordres d’évacuation au cours du seul mois d’août. La municipalité de Deir al-Balah rapporte que 100 000 déplacés dans l’est de la ville n’ont nulle part où aller, tandis que 20 centres d’hébergement ont été détruits ces deux derniers jours. L’OCHA estime que 9 Palestiniens sur 10 à Ghaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début de l’agression sioniste, la plupart étant contraints de se déplacer chaque mois. Cette catastrophique est aggravée par les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire. L’accès à l’aide humanitaire reste extrêmement limité. L’entité sioniste a refusé l’accès à 125 des 425 missions humanitaires prévues dans la bande de Ghaza depuis début août, soit près d’un tiers des opérations. Le nord de l’enclave est particulièrement touché, avec 31% des missions refusées. La population manque cruellement de vivres, de médicaments et d’installations pour l’épuration de l’eau. Les équipes médicales et de secours sont souvent empêchées d’accéder aux victimes, laissant de nombreux corps sous les décombres.

Les bombardements ont causé des destructions considérables aux infrastructures civiles. De nombreuses habitations, immeubles résidentiels et bâtiments publics ont été réduits en ruines. Les équipements essentiels, comme les hôpitaux et les installations d’approvisionnement en eau, sont gravement endommagés ou détruits. Malgré l’ampleur de la catastrophe humanitaire, la communauté internationale peine à faire cesser les hostilités. Les organisations humanitaires et les agences de l’ONU appellent à un arrêt immédiat des combats et à un accès sans entrave de l’aide humanitaire, mais leurs appels restent largement ignorés.

Chokri Hafed

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