France : La gauche appelle à manifester contre Macron
Le président français Emmanuel Macron continue d’entraîner la France vers le chaos en raison de ses décisions étranges et de son entêtement politique. Après les demandes d’indépendance de la Corse et le déclin de sa popularité dû à ses échecs économiques, Macron s’est fait un nouvel ennemi en la personne de la coalition de gauche française. Le parti de gauche « La France Insoumise » a appelé à des manifestations populaires le 7 septembre. Les dirigeants des partis socialiste et communiste ont également déclaré qu’ils descendraient dans la rue pour protester, après que Macron a refusé mardi de nommer un nouveau Premier ministre issu de la coalition de gauche NUPES, qui a remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement. Macron n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, plus de sept semaines après les élections législatives qui ont donné à ses alliés une majorité relative. Il a appelé à un nouveau dialogue après l’échec de plusieurs cycles de pourparlers cette semaine. La coalition de gauche, qui détient la majorité des sièges au Parlement, s’est retirée du dialogue proposé par l’Élysée pour la nomination d’un nouveau Premier ministre, après le rejet de leur candidat sans justification appropriée. Le parti de gauche NFP a demandé à Macron de choisir sa candidate Lucie Castets, 37 ans, comme Première ministre. Macron a rejeté cette proposition, affirmant qu’un gouvernement de gauche constituerait une menace pour la stabilité institutionnelle. Les socialistes, les écologistes et les communistes de l’alliance de gauche ont appelé à coopérer avec d’autres forces politiques, dans une tentative évidente d’attirer les membres les plus modérés de l’alliance loin de La France Insoumise. Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a rejeté l’offre de Macron, déclarant qu’il ne serait pas « complice d’une parodie de démocratie ». Il a averti que le peuple français commencerait à s’inquiéter, confirmant sa participation aux manifestations de rue appelées par le leader communiste Fabien Roussel pour le 7 septembre. Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, a menacé de lancer une procédure de destitution contre Macron. Des membres du camp Macron ont confié à l’AFP qu’ils ne s’attendaient pas à ce que le bloc de gauche résiste à leurs efforts de division. Le bureau de Macron n’a donné aucune indication sur le calendrier du président pour nommer un Premier ministre, mais l’échéance du 1er octobre approche, date à laquelle le gouvernement doit présenter le projet de loi de finances pour 2025. Les élections législatives anticipées ont donné à la coalition de gauche NUPES plus de 190 sièges sur 577, tandis que l’alliance de Macron en a obtenu environ 160, et le Rassemblement National de Marine Le Pen 140 sièges.
R.I.