26 records nationaux battus en 2024 : Une année 2024 exceptionnelle pour l’athlétisme algérien
L’athlétisme algérien a connu une année 2024 exceptionnelle, marquée par une pluie de records nationaux. Pas moins de 26 meilleures performances nationales ont été établies dans diverses spécialités et catégories d’âge, selon les chiffres communiqués hier par la Fédération algérienne d’athlétisme, témoignant de la vitalité et du dynamisme de la discipline dans le pays.
Le coup d’éclat de l’année revient sans conteste à Djamel Sedjati. Le spécialiste du 800 mètres a marqué l’histoire en pulvérisant le record national avec un chrono époustouflant de 1:41.50″. Cette performance exceptionnelle dépasse largement les temps de référence établis par les légendes Saïd-Guerni Djabir et Taoufik Makhloufi, plaçant Sedjati dans le gotha mondial de la spécialité. Les derniers jours de la saison ont également été riches en émotions. Mohamed Benyettou, originaire de Chlef, a brillé sur la scène internationale en s’emparant du record national du semi-marathon à Copenhague. Avec un temps de 1h00:55″, il efface des tablettes la marque de Kamel Kouhil qui tenait depuis 1999, démontrant ainsi la progression constante des coureurs algériens sur longue distance.
La relève n’est pas en reste, comme en témoigne l’exploit réalisé par l’équipe féminine de relais des moins de 18 ans lors des Championnats Arabes à Al-Taïf. Emmenées par la prometteuse Nesrine Abed, elle aussi originaire de Chlef, les jeunes Algériennes ont inscrit un nouveau record national avec un chrono de 2:14.57″, laissant entrevoir un avenir radieux pour l’athlétisme féminin du pays.
La diversité des records battus est particulièrement encourageante. Des catégories jeunes (moins de 14 ans, moins de 16 ans et moins de 20 ans) jusqu’aux seniors, en passant par les épreuves de course, de saut et de lancer, c’est l’ensemble de l’athlétisme algérien qui progresse. Cette dynamique positive laisse présager de belles perspectives pour les compétitions internationales à venir. La Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) se félicite de ces résultats, soulignant que l’athlétisme national « se porte bien ». Elle note que le bilan aurait pu être encore plus impressionnant, avec 29 records potentiels, si trois n’avaient pas été invalidés en raison d’un vent trop favorable.
Ces performances remarquables ne sont pas le fruit du hasard. Elles résultent d’un travail de fond mené par la fédération, les clubs et les athlètes eux-mêmes. L’amélioration des infrastructures, la qualité de l’encadrement technique et la détection précoce des talents portent leurs fruits, permettant à l’Algérie de se positionner comme une nation montante de l’athlétisme mondial.
Moncef D.
