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La justice française se penchera sur la question le 9 octobre: Vers l’extradition imminente de Bouchouareb ?

L’ancien ministre de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb, fait face à une probable extradition vers l’Algérie, malgré sa demande à la justice française de s’y opposer. Condamné par contumace à un total de cent ans de prison pour corruption en Algérie, Bouchouareb se trouve actuellement sous contrôle judiciaire en France.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence examinera le 9 octobre huit demandes d’extradition émanant de la justice algérienne concernant l’ex-ministre. Ces demandes visent à permettre des poursuites et l’exécution de cinq jugements, chacun le condamnant à vingt ans de prison et à de lourdes amendes pour corruption et détournements de fonds publics.

L’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, en fuite à l’étranger, a officiellement demandé à la justice française de rejeter son extradition vers l’Algérie. Condamné à des peines cumulant cent ans de prison pour corruption, favoritisme et détournement de fonds, il fait l’objet de multiples demandes d’extradition émanant des autorités algériennes. Celles-ci espèrent le voir répondre devant les tribunaux pour ses infractions, jugées dans le cadre des procès anticorruption post-Hirak, qui ont suivi la démission d’Abdelaziz Bouteflika en avril 2019.

Entre 2014 et 2017, Abdeslam Bouchouareb a occupé le poste de ministre de l’Industrie et des Mines sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Suite aux manifestations du Hirak et au départ de Bouteflika, les enquêtes anticorruptions ont ciblé plusieurs figures et oligarques du régime Bouetflika, dont Bouchouareb, depuis en fuite à l’étranger. Les accusations portées contre lui comprennent la corruption, le favoritisme ainsi que le détournement de fonds publics. Résidant légalement en France, Bouchouareb est depuis octobre 2023 sous contrôle judiciaire. Ses mouvements se limitent à l’interdiction de quitter le pays et à l’obligation de remettre son passeport aux autorités françaises. Les autorités judiciaires françaises ont déjà demandé des clarifications supplémentaires aux juridictions algériennes, notamment en ce qui concerne la peine de mort. Elles exigent la garantie que celle-ci ne sera ni demandée ni appliquée, comme l’a précisé l’AFP.

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