Actualité

Justice : Le procès de Hamid Melzi renvoyé au 12 décembre

La Cour d’Alger a reporté hier le procès en appel des jugements de première instance prononcé contre  Hamid Melzi ancien directeur général de la résidence d’Etat « Sahel » et ses coaccusés au 12 décembre prochain.

Pour rappel, le pôle économique et financier près le tribunal de Sidi M’Hamed a condamné l’ex-DG de la résidence d’Etat « Sahel » à une peine de prison de cinq années ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars dans une affaire de corruption dans laquelle sont également poursuivis d’autres responsables, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. L’ancien premier ministre, Ahmed Ouyahia a été condamné à une peine de 6 de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars et Abdelmalek Sellal a écopé de 5 de prison ferme assortie d’une amende de 1million de dinars. Les fils de Hamid Melzi,  Ahmed, Salim et Mouloud, ont été condamnés à 2 ans de prison ferme assortis de 8 millions de dinars son quatrième fils a écopé de une année de prison assortie d’une amende de 1million de dinars.

Les sociétés des fils de Melzi,  doivent s’acquitter In Solidum, d’une amende de 32millions de dinars le principal accusé, Hamid Melzi, est condamné à verser au Trésor public une amende de 20millions de dinar de dommage et intérêt et le gel de tous les comptes bancaires. L’ex-directeur d’Air Algérie, Bekouche Allache est condamné à deux années de prison dont une avec sursis et une amende de 500.000 de dinars alors que l’ex-DG d’Algérie télécom Ahmed Choudar a été condamné à une année de prison  et une amende de 1million de dinars et l’ex directeur de la résidence officielle « El Mithak », a été condamné à un an avec sursis et une amende de 200.000dinars. Placé en détention provisoire depuis mai 2019, Hamid Melzi est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusations notamment pour « blanchiment d’argent, transfert de biens provenant de la criminalité, abus de fonction pour l’acquisition d’indus privilèges et conclusion de contrats illégaux ».

B. Amrani

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *