L’armée d’occupation sioniste coule à Ghaza et au Liban : La fin du mythe de l’invincibilité
La guerre d’agression contre Ghaza et son extension au Liban ont profondément ébranlé les fondements de l’appareil militaire israélien, révélant des fissures profondes dans ce qui était autrefois présenté comme une force invincible.
Les revers successifs infligés par la résistance palestinienne et libanaise ont non seulement causé des pertes significatives mais ont également déclenché une crise existentielle au sein de l’armée d’occupation. « Nous sommes en train de couler », cette confession dramatique d’Ariel Seri-Levy, partagée des milliers de fois sur Facebook, illustre parfaitement l’état de délabrement moral des forces d’occupation. Les chiffres officiels, pourtant connus pour minimiser la réalité, sont éloquents : 771 soldats tués et 4 500 blessés depuis le début du conflit. La réalité du terrain devient insoutenable pour les forces d’occupation qui peinent à maintenir leurs effectifs. Sur les 300 000 réservistes rappelés, 18,3% sont des hommes de plus de 40 ans, témoignant d’un désespoir croissant dans la recherche de combattants. « Il faut terminer cette guerre car nous n’avons plus de soldats », avoue un réserviste, révélant l’ampleur de la crise. L’épuisement n’est pas seulement militaire mais aussi économique et moral. Les témoignages recueillis auprès des réservistes révèlent une double peine : la « fatigue physique » et « l’épuisement moral » se conjuguent avec la « perte de travail ». De nombreux indépendants ont dû cesser leurs activités. Cette situation désastreuse pour l’armée d’occupation contraste avec la résilience remarquable de la résistance palestinienne et libanaise. Malgré des moyens incomparables, ces forces de résistance ont réussi à infliger des coups décisifs à une armée autrefois considérée comme invincible. La capacité du mouvement de résistance palestinien Hamas à annihiler une brigade des forces d’occupation il y a quelques mois, ou à éliminer des gradés de cette même force d’occupation plus récemment, ainsi que celle du Hezbollah libanais à attaquer des casernes en plein cœur des territoires occupés par l’entité sioniste près de Tel Aviv, à y éliminer des hauts gradés et même d’atteindre et de cibler la maison du premier ministre sioniste Netanyahou contrastent avec la propagande prosioniste qui relaye l’idée de la capacité des forces d’occupation à affaiblir le Hamas et le Hezbolah.
Cette débâcle militaire révèle une crise plus profonde du projet colonial. Cette guerre marque indubitablement la fin du mythe de la toute-puissance militaire israélienne, démontrant que la volonté de résistance d’un peuple peut triompher face à la machine de guerre la plus sophistiquée.
Samir Benisid