Cyclisme : Kheïredine Barbari rempile à la tête de la FAC
Kheïredine Barbari a été reconduit hier à la présidence de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) pour un nouveau mandat olympique. Le président sortant, seul candidat en lice, a reçu un plébiscite retentissant avec l’unanimité des suffrages exprimés lors de l’assemblée générale élective qui s’est tenue au siège du Comité olympique algérien à Ben Aknoun.
L’ancien patron de la FAC, aux commandes depuis avril 2019, a convaincu 34 des 36 membres votants présents, démontrant ainsi la solidité de son assise au sein de l’instance fédérale. Cette réélection s’inscrit dans une logique de continuité, alors que le cyclisme algérien cherche à retrouver ses lettres de noblesse sur la scène internationale. La nouvelle équipe qui accompagnera Barbari comprend onze membres, dont une seule femme, Saïda Boukernous, ainsi que trois membres suppléants. Cette composition, validée en bloc par l’assemblée générale, reflète une volonté de mixer expérience et renouveau dans la gouvernance du cyclisme national. « Notre priorité absolue reste le développement de la base », a martelé le président réélu dans son programme. Une feuille de route qui s’articule autour de plusieurs axes stratégiques, à commencer par l’augmentation significative du nombre de licenciés et la création de nouveaux clubs et ligues, en utilisant notamment le Tour d’Algérie comme catalyseur pour sensibiliser les autorités locales. Le programme prévoit également un soutien renforcé aux structures formatrices avec la mise en place d’avantages spécifiques pour les clubs formateurs, la création de pôles régionaux de développement et le projet ambitieux d’un centre national de développement du cyclisme. Sur le plan compétitif, la fédération annonce la mise en place d’un challenge national de dix courses concernant les catégories cadets, juniors et seniors, avec un système de primes pour les trois premiers de chaque catégorie et les meilleures équipes.
Barbari ne cache pas les obstacles qui jalonnent la route du cyclisme algérien. « Le nombre insuffisant de compétitions nationales cette année est un point noir qu’il nous faut corriger », a-t-il reconnu. Pour y remédier, la fédération compte s’appuyer sur des partenariats avec des entreprises nationales pour dynamiser le calendrier des courses. L’ambition majeure de ce nouveau mandat reste la création d’un centre national de développement du cyclisme, « un rêve pour lequel nous allons nous mobiliser », selon les mots du président. Cette infrastructure pourrait devenir la pierre angulaire du renouveau du cyclisme algérien.
Le nouveau bureau fédéral pour 2024-2028 se compose de Kheïreddine Barbari à la présidence, entouré de Fayçal Riahi, Loucif Fawzi, Saïda Boukernous, Merouane Zerkaoui, Kamel Remas, Mohamed-Said Abdedaïm, Youcef Chabou, Abderrahmane Maizi, Salim Bahlouli et Hamza Siline. Avec ce nouveau mandat qui court jusqu’aux Jeux Olympiques de 2028, Barbari et son équipe disposent désormais de quatre ans pour concrétiser leurs ambitions et replacer le cyclisme algérien sur la voie du succès international.
M. Dahleb