Rumeurs malveillantes sur le commerce extérieur : Les démenti ferme et sans équivoque d’Alger
Les services du Premier ministre ont opposé jeudi un démenti cinglant aux allégations mensongères colportées par l’ancien ambassadeur de France à Alger concernant de prétendues restrictions commerciales avec la France. Cette mise au point ferme intervient pour mettre fin à une tentative manifeste de déstabilisation des relations commerciales algéro-françaises. La cellule de communication du Premier ministre n’a pas mâché ses mots face à ces assertions infondées. Dans un communiqué repris par l’APS, elle a dénoncé ces allégations « mensongères », dénonçant au passage « le délire haineux et coutumier » de l’ancien diplomate français envers notre pays. Cette réponse ferme démontre la volonté des autorités de ne pas laisser prospérer des rumeurs susceptibles de nuire aux intérêts économiques nationaux. À l’origine de cette polémique, un post sur le réseau social X de Xavier Driencourt, qui s’est permis de relayer une prétendue note dépourvue de tout caractère officiel – sans en-tête, sans signature et sans cachet. L’ancien ambassadeur, fidèle à son attitude hostile envers l’Algérie, n’a pas hésité à accompagner cette publication d’un commentaire provocateur, illustrant une fois de plus son parti pris néocolonial.
Sans surprise, certains médias français se sont empressés de reprendre ces allégations sans fondement. Le Figaro est allé jusqu’à évoquer une prétendue « panique dans les milieux d’affaires », tandis que Le Monde entretenait la confusion en dépit du démenti officiel algérien. Cette campagne médiatique orchestrée révèle une volonté manifeste de porter atteinte aux intérêts économiques de notre pays. Face à cette gesticulation médiatique, la diplomatie française s’est montrée plus mesurée. Son porte-parole, Christophe Lemoine, a dû reconnaître qu’aucune mesure de ce type n’avait été « portée officiellement à leur connaissance ». Cette tentative de déstabilisation intervient dans un contexte particulier où l’Algérie a clairement manifesté son mécontentement face au revirement de la position française sur la question sahraouie. Le rappel de notre ambassadeur à Paris, suite à la reconnaissance par la France de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, démontre la fermeté des positions algériennes sur les questions de principe. L’annulation de la visite d’État du Président Tebboune en France, qui a déclaré qu’il n’irait pas « à Canossa », illustre parfaitement cette ligne politique souveraine et digne. La récente visite d’Emmanuel Macron au Maroc n’a fait que confirmer la justesse de cette position.
Le comportement de Xavier Driencourt, auteur de « L’énigme algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger », n’étonne guère les observateurs avertis. Son activisme anti-algérien s’inscrit dans la droite ligne des milieux néocolonialistes français qui ne digèrent toujours pas l’indépendance de l’Algérie et sa politique souveraine. La réaction prompte et ferme des autorités algériennes face à cette rumeur malveillante démontre la vigilance de notre pays face aux tentatives de déstabilisation. Cette nouvelle tentative de nuire aux intérêts de notre pays aura au moins eu le mérite de mettre en lumière la capacité de l’Algérie à défendre sa souveraineté économique tout en déjouant les manœuvres de ceux qui persistent à vouloir dicter leur volonté à notre nation.
Samir Benisid