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Lutte contre la cybercriminalité en Afrique: Un accord stratégique signé à Alger

Dans un contexte géopolitique numérique de plus en plus complexe, AFRIPOL (Comité directeur du Mécanisme africain de coopération policière de l’Union africaine) et Kaspersky, société internationale de cybersécurité, ont signé un accord stratégique majeur à Alger. Cet accord, conclu pour une durée de cinq ans, vise à renforcer substantiellement la lutte contre la cybercriminalité sur le continent africain. Il permettra un partage approfondi de renseignements et de données sur les menaces cybernétiques, constituant une réponse collaborative inédite face aux défis sécuritaires numériques. Les deux parties ont clairement défini leurs objectifs : améliorer la cyberdéfense africaine et protéger l’espace numérique continental. L’accord prévoit un échange accru d’informations sur les tendances criminelles en ligne, les techniques d’attaques émergentes et les stratégies de protection. Jalel Chelba, directeur exécutif par intérim d’AFRIPOL, a souligné l’importance de cette collaboration. « Nous renforçons non seulement notre capacité à contrer les cybermenaces, mais contribuons à la protection d’un espace numérique sûr pour tous les citoyens africains », a-t-il déclaré.

Eugene Kaspersky, PDG de l’entreprise éponyme, a mis en avant la dimension stratégique de ce partenariat. L’Afrique représente en effet un territoire numérique en pleine expansion, où les enjeux de cybersécurité sont cruciaux. Les principaux axes de coopération incluront le partage de renseignements sur les cybermenaces, l’analyse des tendances criminelles numériques, le développement de stratégies préventives et le renforcement des capacités opérationnelles. Cet accord marque une étape significative dans la gouvernance numérique africaine. Il témoigne de la volonté des acteurs institutionnels et privés de construire une réponse coordonnée face aux défis sécuritaires du numérique. L’expertise de Kaspersky, reconnue internationalement, combinée à l’autorité opérationnelle d’AFRIPOL, devrait permettre de développer des mécanismes de détection et de prévention plus performants. Pour les États africains, l’enjeu est de taille : protéger leurs infrastructures numériques, sécuriser les données des citoyens et développer une culture de la cybersécurité. Ce partenariat pourrait ainsi devenir un modèle de coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité, répondant aux défis transnationaux posés par les nouvelles technologies.

Chokri Hafed

admin

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