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Face à la multiplication des campagnes anti-algériennes: La classe politique appelle à la mobilisation nationale

Le week-end politique a été marqué par des appels convergents à la mobilisation nationale, émanant de plusieurs formations politiques majeures qui ont tenu des rassemblements à travers le pays. À Alger, le président du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, a sonné hier l’alarme face aux défis croissants auxquels l’Algérie est confrontée. Lors d’une rencontre du parti qui coïncidait avec le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, le leader d’El Moustakbal a mis en garde contre « l’acharnement croissant et incessant de plusieurs parties contre tout ce qui est algérien ». Cette mobilisation apparaît d’autant plus cruciale dans le contexte actuel où le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Dans son intervention, Boutbig a rappelé l’engagement constant de sa formation politique à œuvrer pour l’unité nationale, soulignant que le Front El Moustakbal « s’est toujours employé à rapprocher les vues en mettant de côté les questions susceptibles de causer des désaccords et des divisions ». Cette approche consensuelle s’inscrit dans la continuité de l’esprit du 1er Novembre, « profondément ancré chez les militants du Front El-Moustakbal », souligne Boutbig. Le président du parti a également profité de cette tribune pour réaffirmer « le soutien constant du Front El Moustakbal au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a proposé aux Algériens un programme complet exaltant la mémoire et tendant vers la réalisation d’une transformation économique globale ».

En écho à ces déclarations, à Sidi Bel-Abbès, le Mouvement de la société de la Paix (MSP), par la voix de son président Abdelali Hassani Cherif, a également plaidé pour une mobilisation nationale lors d’une conférence régionale réunissant les cadres de sa formation politique des wilayas de Sidi Bel-Abbès, Saïda, Mascara et Aïn Témouchent. Le leader du MSP a particulièrement insisté sur la nécessité d’un large « partenariat politique réunissant les forces bienveillantes de la société – pouvoir, partis, organisations et autres » dans l’objectif de construire une « Algérie émergente, capable de résister dans toutes les situations et face à tous les défis ».

L’Algérie est ciblée en raison de ses positions

La question internationale a également occupé une place importante dans les débats, avec une attention particulière portée à la position de l’Algérie sur la scène mondiale. Hassani Cherif a notamment rappelé que l’Algérie est ciblée en raison de ses positions constantes en faveur du droit des peuples à l’autodétermination et sa vision d’un monde plus juste. Il a particulièrement salué la position officielle de l’Algérie concernant son soutien à la décision de la Cour pénale internationale d’arrêter des responsables sionistes, qualifiant cette prise de position de « mesure de dissuasion morale et politique contre les criminels de guerre sionistes et une victoire pour le peuple palestinien qui subit une agression barbare et sauvage ». Dans la perspective des prochaines échéances électorales, le Front El Moustakbal a annoncé l’organisation prochaine d’assises nationales visant à renforcer la mobilisation politique. Cette annonce s’inscrit dans une dynamique plus large de préparation active de la classe politique aux futurs rendez-vous démocratiques, tout en maintenant une vigilance accrue face aux défis actuels et émergents auxquels le pays doit faire face.

Salim Amokrane

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