Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien: La cause palestinienne gagne en soutien
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée le 29 novembre, intervient cette année dans un contexte particulièrement dramatique marqué par l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza. Depuis le 7 octobre 2023, le conflit a causé une tragédie humanitaire sans précédent, avec plus de 44 282 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 104 880 blessés. Cette journée symbolique, initialement retenue par l’ONU en 1977 pour commémorer le plan de partage de la Palestine, prend aujourd’hui une dimension encore plus poignante face à la violence systémique exercée contre le peuple palestinien. L’Algérie, fidèle à son engagement historique en faveur de la cause palestinienne, joue un rôle diplomatique crucial, notamment depuis son élection comme membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en janvier 2024. Le président Abdelmadjid Tebboune a clairement affirmé que la question palestinienne était une « question nationale », poursuivant une politique de solidarité totale résumée par le principe : « Avec la Palestine, qu’elle ait tort ou raison ». Les efforts diplomatiques algériens visent plusieurs objectifs : obtenir un cessez-le-feu permanent à Ghaza et en Cisjordanie, mettre fin aux violations israéliennes à El Qods-Est, et promouvoir une reconnaissance internationale complète de l’État palestinien. La dynamique internationale évolue significativement en faveur de la cause palestinienne. Le nombre d’États reconnaissant l’État palestinien a considérablement augmenté, passant à 147 pays, avec des ajouts récents comme l’Irlande, la Slovénie, la Norvège et l’Espagne. Sur le plan juridique, des avancées majeures ont marqué l’année 2024. La Cour pénale internationale a franchi un pas historique en émettant des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, une décision saluée comme une victoire pour le droit international et un coup porté à l’impunité israélienne. Parallèlement, l’Afrique du Sud a déposé une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice, qui a rendu un avis consultatif en juillet dernier soulignant les violations systématiques du droit à l’autodétermination palestinienne. Sur le terrain, cependant, les Palestiniens vivent un drame. La situation humanitaire à Ghaza atteint un niveau de catastrophe extrême. Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a lancé un avertissement glaçant concernant l’arrivée de l’hiver, prévenant que les populations risquent littéralement de mourir de froid. Sans abris, sans couvertures, avec des températures en chute et aucun moyen de se chauffer, les Ghazaouis font face à une menace de mort qui s’ajoute aux bombardements incessants. Les forces d’occupation israéliennes continuent leurs attaques contre des infrastructures civiles, touchant écoles, hôpitaux et zones résidentielles, perpétuant un cycle de violence qui a déjà causé des destructions massives. Au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie poursuit inlassablement son plaidoyer pour la protection des travailleurs humanitaires, soulignant la responsabilité morale et juridique internationale de protéger ceux qui apportent une aide vitale aux populations en détresse. Le mouvement de solidarité internationale continue de s’amplifier, avec des manifestations dans de nombreux pays exigeant un cessez-le-feu immédiat et la fin des livraisons d’armes à l’entité sioniste. Cette journée de solidarité représente plus qu’une commémoration : elle incarne l’espoir d’une reconnaissance internationale des droits fondamentaux du peuple palestinien et la conviction que la justice finira par triompher malgré les années d’occupation et de violence.
Lyes Saïdi