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Tebboune instaure une nouvelle tradition

Le président de la République doit prononcer un discours devant les deux chambres du Parlement dans les prochains jours sur l’État de la Nation. Un discours devra être prononcée, désormais chaque année, et permettra au Chef de l’État de revenir sur les réalisations de l’année.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, instaure une nouvelle tradition. Il se présentera désormais chaque année devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès pour prononcer un discours sur l’état de la Nation. Un exercice qui permettra au président de la République de revenir sur les réalisations de l’année. Il se soumettra à l’exercice dès cette année. Selon l’APS, « à partir de cette fin d’année 2023, le président de la République se pliera à cet exercice institutionnel qui portera le nom de +discours sur l’état de la Nation+. Ce discours, qui sera prononcé annuellement, devant les élus du peuple, sera l’occasion pour le président de la République de revenir sur les réalisations de l’année qui prend fin ». « En plus de dresser un état des lieux de l’année qui s’écoule, ce discours sera l’occasion de faire le point sur la situation politique, économique, sociale ainsi que la politique étrangère du pays, sans oublier d’évoquer les perspectives pour l’année suivante », ajoute-on. Le président de la République doit prononcer ce discours avant la fin de l’année. Le député FLN Ahmed Rabhi a annoncé hier sur sa page Facebook que le président de la République prononcera ce discours devant les élus de la Nation le 25 décembre, soit lundi prochain. L’APS souligne qu’ « exceptionnellement pour cette première, le discours que prononcera le Président Tebboune en cette fin d’année 2023, revêt un cachet particulier. Il dressera un état des lieux des quatre années écoulées ». Notons que selon l’article 150 de la Constitution, « le Président de la République peut adresser un message au Parlement ».

Notons que l’annonce de ce nouvel exercice intentionnel est intervenue hier, quatre ans jour pour jour après l’investiture du président de la République. Il saisira donc l’occasion pour faire son bilan, ainsi que les actions qu’il compte engager en 2024 à une année de la fin de son premier mandat. Un mandat caractérisé par l’instauration de nouvelles traditions et qu’il a d’ailleurs énoncées d’ailleurs dès son discours d’investiture en affichant sa ferme intention de rompre avec les pratiques du passé liées à la glorification du président de la République et à la personnification du pouvoir présidentiel. Il a également mis en place de nouveaux canaux de communication en misant sur l’organisation de rencontres périodiques avec les représentants de la presse nationale afin de répondre aux questions d’actualité nationale et internationale.

D’ailleurs lors d’une de ces rencontres avec les médias, le Président Tebboune a indiqué au mois d’août dernier que la quasi totalité de ses engagements avaient été traduits sur le terrain, indiquant avoir réussi, dans le cadre de l’édification de l’Algérie nouvelle, à renforcer la souveraineté de l’Etat pour défendre les intérêts du citoyen. Il a ainsi assuré qu’environ 75% de ses 54 engagements pris devant le peuple algérien avant son élection à la tête du pays, avaient été réalisés sur le terrain, en attendant l’exécution des engagements restants. Un programme qu’il entend finaliser d’ici la fin de son mandat. C’est ainsi que dans un message qu’il a adressé à la Nation à l’occasion du 63e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le président de la République a réaffirmé son engagement de réaliser tous les objectifs fixés, notamment en ce qui concerne la mise en place d’un « nouveau modèle de relance économique, de l’amélioration du niveau de vie et du pouvoir d’achat, de la garantie des conditions d’une vie digne, ou de la préservation de la place et du rôle de l’Algérie au niveau régional et international ».

Hocine Fadheli

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