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Équipe nationale: Les confidences d’Amine Chiakha

À seulement 18 ans, la dernière recrue des Fennecs Amine Chiakha incarne parfaitement la nouvelle génération de talents cosmopolites qui redessinent les contours du football moderne.

Sa première convocation en novembre dernier ressemblait à un conte de fées moderne. Le jeune attaquant algéro-franco-danois s’est confié sur cette première expérience en Équipe nationale dans une interview à FAF TV. « D’abord, je tiens à remercier le sélectionneur national de m’avoir donné ma première chance avec les Fennecs. J’ai pu montrer ce que je pouvais apporter à l’équipe », a-t-il déclaré, avec une humilité qui en dit long sur sa maturité. Bien qu’il n’ait pas foulé les pelouses lors de ce stage, l’expérience a été intense et formatrice. L’intégration aux côtés des stars de l’équipe nationale a été un moment magique pour le jeune attaquant. « Être aux côtés de joueurs comme Riyad Mahrez et Baghdad Bounedjah, que je regardais jouer lors des Coupes d’Afrique des Nations, c’est un rêve devenu réalité. Maintenant, je m’entraîne avec eux, et c’est une sensation indescriptible », a-t-il confié, révélant toute l’admiration et l’émotion d’un jeune joueur qui franchit un cap. Le sélectionneur Vladimir Petkovic, fin stratège connu pour son discernement, a rapidement perçu le potentiel de Chiakha. « Il m’a dit que ma place en sélection n’est pas garantie à 100% et qu’il n’hésite pas à me convoquer quand je suis en forme. Il m’a aussi dit que j’ai du potentiel et je peux beaucoup apporter à la sélection nationale », rapporte le jeune joueur, démontrant une approche professionnelle et réaliste. Né d’un père originaire de Guelma et d’une mère danoise, Amin Chiakha a grandi entre deux mondes. Son parcours est celui d’un jeune homme réconcilié avec ses origines, qui a finalement choisi de porter les couleurs de l’Algérie, terre de ses racines paternelles. Un choix qui n’a rien d’anodin et qui raconte déjà beaucoup de sa personnalité. Son attachement à l’Algérie dépasse la simple appartenance sportive. « J’ai un grand lien avec l’Algérie. Je visitais régulièrement Guelma et c’est à partir de là que j’ai appris à parler la langue paternelle », explique-t-il. Un ancrage familial et culturel qui résonne comme une évidence. « Le challenge sportif est très intéressant et le soutien des supporters est une autre source de motivation. Je suis content et honoré de représenter le maillot de mon pays ». Pour ma première participation à un stage, tout était nouveau pour moi. Cependant, tout le monde m’a bien accueilli. Les joueurs m’ont parlé en arabe et en anglais, ce qui m’a beaucoup aidé. Avec le temps, je suis sûr que nous deviendrons encore plus proches.”

La première expérience en équipe nationale a été riche en émotions. « Rentrer au stade et voir un tel public, c’était quelque chose d’extraordinaire. J’aurais aimé jouer, mais je n’en ai pas eu la chance », avoue-t-il avec une franchise désarmante. Cette lucidité, couplée à une détermination farouche, laisse augurer d’un avenir brillant.

Son objectif est clair : se rendre indispensable. « Je vais retourner à mon club et je ferai en sorte de marquer le maximum de buts afin que je sois reconduit lors du prochain stage de l’équipe d’Algérie. Je ferai de mon mieux pour être présent », martèle-t-il, démontrant une ambition et un professionnalisme remarquables.

Évoluant actuellement au FC Copenhague, club réputé pour sa capacité à révéler et développer les jeunes talents, Chiakha a longtemps été courtisé par les différentes sélections nationales. Mais son cœur a finalement parlé, choisissant les Fennecs et leur maillot vert, symbole d’une identité profonde et d’un héritage familial. “Porter ce maillot est une grande fierté. C’est un honneur de pouvoir défendre les couleurs de l’Algérie, et je suis déterminé à donner le meilleur de moi-même pour l’équipe,” dit-il. Au-delà du simple talent footballistique, Amin Chiakha représente une nouvelle génération de joueurs. Un ambassadeur né, qui pourrait bien écrire de belles pages de l’histoire du football algérien dans les années à venir. Vladimir Petkovic et le staff des Fennecs ont flairé un potentiel hors du commun. Reste maintenant à Amin Chiakha de confirmer sur le terrain les promesses esquissées lors de ce premier stage, transformant ce moment de grâce en tremplin vers une carrière internationale promise aux plus grands horizons.

Moncef Dahleb

admin

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