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Changements climatiques et santé publique: La mise en garde de l’INSP

Dans le cadre d’une journée de sensibilisation organisée à Alger par l’Institut national de la Santé publique (INSP), les experts ont mis en lumière les enjeux cruciaux des changements climatiques sur la santé humaine. Cette rencontre s’est attachée à explorer les multiples dimensions des impacts environnementaux et sanitaires, confrontant la réalité algérienne aux défis globaux du réchauffement climatique. Le professeur Abderrezak Bouamra, directeur général de l’INSP, a d’emblée souligné l’urgence de limiter les risques sanitaires en encourageant la sensibilisation et la lutte contre ce phénomène planétaire. « Il s’agit, à travers cette rencontre, de limiter les dégâts et les risques sur la santé humaine, occasionnés par les changements climatiques, en encourageant la sensibilisation et la lutte contre les effets de ce phénomène », a précisé le Pr Abderrezak Bouamra. Faisant remarquer que « l’Algérie est confrontée, à l’instar du monde, aux variations météorologiques », il a également fait part des « actions de prévention à renforcer pour lutter contre les maladies vectorielles transmissibles par voie animale (zoonoses), à l’instar du paludisme et de la dengue », avant d’évoquer la problématique des catastrophes naturelles. La problématique des catastrophes naturelles a également été abordée. Tout en relevant, à ce propos, l’existence d’un « système de veille » dans le cadre du « Plan Orsec » dédié à ces dernières, Pr Bouamra a insisté sur « l’importance de la coordination intersectorielle pour faire face aux conséquences des perturbations climatiques ».  L’intervention de la docteure Hassina Hellal a particulièrement mis en exergue les conséquences directes et indirectes du changement climatique sur la santé. Elle a ainsi indiqué que « le changement climatique affecte directement la santé à travers les événements météorologiques extrêmes causant blessures, morbidité et mortalité », ou de manière indirecte, en « agissant sur l’eau potable, l’air, les aliments », etc. Elle a fait savoir, à ce titre, l’engagement de l’Algérie à y faire face à travers son dispositif réglementaire, préconisant que l’État assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques, et œuvre à la préservation de l’environnement. La docteure Djohar Hannoun a présenté une étude internationale établissant un lien direct entre le réchauffement climatique et l’émergence de nouvelles pathologies. La dégradation des écosystèmes, la menace sur la biodiversité et la pollution atmosphérique constituent des facteurs aggravants qui transforment profondément les conditions sanitaires mondiales. Cette journée de sensibilisation a révélé l’importance cruciale de la coordination intersectorielle pour faire face aux perturbations climatiques, appelant à une mobilisation globale et concertée pour protéger la santé humaine face aux défis environnementaux contemporains.

Chokri Hafed

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