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La loi sur les assurances sociales sur la table du Gouvernement: Le congé de maternité sera prolongé

Le gouvernement, réuni hier sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui, a examiné plusieurs dossiers majeurs, avec en tête de liste un avant-projet de loi portant sur la modification du régime des assurances sociales, particulièrement en ce qui concerne le congé de maternité.

Cette réunion gouvernementale s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de l’autonomisation et de la promotion des droits des femmes. L’avant-projet de loi examiné vise à modifier et compléter la loi n°83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales, avec pour objectif principal la prolongation de la durée du congé de maternité, actuellement fixée à 98 jours. Il est utile de rappeler dans ce sens que le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, qui avait révélé au mois de mai dernier, avoir sollicité auprès du président de la République une extension du congé de maternité, particulièrement pour les cas d’accouchements avec malformations. L’UGTA avait également proposé l’introduction d’un régime de travail à mi-temps pour ces situations particulières, une proposition qui avait reçu un accord de principe de la part du président Tebboune. La démarche s’aligne par ailleurs sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui préconise l’allongement des congés de maternité et des heures d’allaitement, soulignant leur importance cruciale dans le développement physique et mental des nouveau-nés. Au-delà de ce dossier prioritaire, le gouvernement s’est également penché sur plusieurs autres questions stratégiques. Une attention particulière a été portée à la modernisation du secteur de la justice, avec la présentation d’une communication détaillant les mesures prises pour améliorer les prestations des services publics judiciaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large de la transformation numérique du secteur, conformément aux réformes profondes initiées par le Président de la République pour moderniser l’appareil judiciaire.

De nouvelles conditions pour les étudiants étrangers

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, le gouvernement a finalisé l’examen d’un projet de décret présidentiel définissant les conditions et modalités d’admission des étudiants étrangers dans les établissements algériens d’enseignement et de formation supérieurs. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus vaste d’ouverture de l’université algérienne et de renforcement de son attractivité internationale. Elle fait écho aux engagements récents du pays, qui offre déjà 2 000 bourses d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle aux étudiants africains, des chiffres que le président Tebboune s’est engagé à augmenter lors de la récente Conférence continentale sur l’éducation à Nouakchott.

Rappelons dans ce sens que Rachid Hamdi, directeur de la coopération au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a annoncé il y a quelques jours la préparation d’un texte réglementaire qui permettrait à tous les établissements universitaires algériens d’accueillir des candidatures individuelles d’étudiants internationaux, toutes nationalités confondues. Enfin, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif concernant les conditions et modalités de déclassement des terres relevant du domaine public forestier. Ce texte vise à renforcer les mesures de protection des richesses forestières, en application des dispositions de la loi n°23-21 du 23 décembre 2023 relative aux forêts et aux richesses forestières.

Lyna Larbi

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