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Goudjil et Boughali saluent le discours du Président Tebboune : Un « discours-programme » pour une « Algérie victorieuse »

Le discours prononcé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune devant les deux chambres du Parlement dimanche au Palais des Nations a suscité de vives réactions au sein des institutions parlementaires. Le lendemain, les présidents des deux chambres ont organisé des réunions distinctes pour examiner la teneur de cette allocution qu’ils considèrent comme programmatique et emblématique des ambitions de « l’Algérie nouvelle ». Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, s’est réuni en format élargi aux présidents des commissions permanentes, aux présidents des groupes parlementaires ainsi qu’au Questeur parlementaire pour analyser ce discours historique. Dans un communiqué détaillé, la chambre haute du Parlement a souligné que cette intervention présidentielle survenait dans un contexte où « l’Algérie nouvelle et triomphante a élevé le niveau de ses ambitions, renforcé ses objectifs et relevé le défi de respecter ses engagements et de concrétiser ses promesses ». Le Bureau a particulièrement insisté sur la dimension référentielle de cette allocution qu’il qualifie de « discours-programme » et de « bilan substantiel », intervenant selon lui « au cœur de la dynamique actuelle de l’édification nationale et des politiques judicieuses impulsées par le président de la République ». Pour le Conseil de la nation, l’allocution présidentielle constituait « une opportunité constitutionnelle pour rappeler les efforts de l’État, les initiatives des autorités publiques, ainsi que les acquis, réalisations et défis ». Les sénateurs ont souligné que ce discours a permis « de débattre et d’évaluer l’état de la nation, de mettre en avant ses atouts dans la configuration politique et économique nationale et régionale, tout en garantissant sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique et en préparant un avenir prospère à moyen et long termes ». Ils ont particulièrement retenu l’accent mis sur « l’importance de la diversification de l’économie, la poursuite de la lutte contre la corruption, le respect de l’État de droit, la création des richesses et des emplois », ainsi que sur « l’approfondissement et l’enracinement de la véritable pratique démocratique à commencer par l’amendement imminent des Codes de la commune et de wilaya, suivi, dans une phase ultérieure, de la révision des lois sur les partis politiques, les associations et la réorganisation territoriale du pays ».

Du côté de l’Assemblée populaire nationale (APN), le président Brahim Boughali a présidé une réunion du Bureau au cours de laquelle il a salué un discours qui selon lui « a défini la voie et les objectifs visant à hisser l’Algérie au rang des États influents ». Il a souligné l’importance de cette réunion intervenant à « une étape cruciale où l’Algérie s’apprête à lancer des projets d’envergure qualitative et quantitative sous la conduite du président de la République ». Le président de la chambre basse a particulièrement mis en avant les réalisations économiques évoquées par le chef de l’État, citant notamment « une croissance économique soutenue de plus de 4%, grâce au renforcement des secteurs productifs et à la réduction de la dépendance au pétrole, ainsi qu’à la dynamique remarquable dans les investissements, comme en témoignent les institutions financières et économiques mondiales ». Boughali a également souligné que « ces réalisations marquent un tournant dans l’édification d’une Algérie forte et victorieuse, avec des projets d’envergure dans différents secteurs tels que les énergies renouvelables, l’industrie, l’agriculture, l’éducation, la santé, l’habitat, l’eau et les services sociaux, permettant à notre chère Algérie de se libérer progressivement de l’héritage de l’échec et de s’élever, en un temps record, au rang des pays économiquement capables et autosuffisants dans de nombreux produits ». Le président de l’APN a notamment relevé que « la convergence des indicateurs économiques et sociaux sur l’amélioration du climat général en Algérie constitue une preuve éclatante de la vision globale du président de la République et de l’efficacité de sa politique ». Les deux chambres ont convergé dans leur appréciation des aspects sociaux du discours présidentiel. L’APN, par la voix de son président, a exprimé sa « fierté » quant aux initiatives ayant eu un « impact notable sur la revalorisation du revenu individuel et, partant, sur l’amélioration du niveau de vie des citoyens, notamment à travers l’augmentation des salaires de 47% ». Le Conseil de la nation a pour sa part loué « l’engagement personnel du Président à maintenir le caractère social de l’État et l’indépendance des décisions politiques et économiques de l’Algérie nouvelle et victorieuse », considérant ces engagements comme « des facteurs renforçant les bases du bien-être, de la dignité et de la fierté de la nation, ainsi que son honneur et son prestige ». Sur le plan diplomatique, les deux institutions ont salué le positionnement international de l’Algérie. Le Bureau du Conseil de la nation a exprimé « sa fierté et son admiration pour les positions de principe honorables de la diplomatie algérienne, qui s’évertue à consolider les bases d’une paix durable, à trouver des solutions efficaces aux causes justes dans le monde, à lutter contre toutes les formes de colonialisme et à soutenir le droit des peuples à la liberté, à l’émancipation et à l’autodétermination ». L’APN a quant à elle mis en exergue « le rôle pivot de l’Algérie et sa place centrale aux niveaux régional et international », notamment à travers ses initiatives diplomatiques dans le cadre de son mandat en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Les deux chambres ont également souligné l’importance accordée par le président Tebboune à la mémoire nationale et aux questions mémorielles avec la France. Le Bureau du Conseil de la nation a notamment relevé que le président « insiste sur l’importance de ne pas oublier ce dossier, de ne pas en minimiser la portée et de ne pas pardonner ni tolérer la France coloniale et toute tentative d’effacer ou d’occulter ce chapitre de l’histoire ». Pour sa part, l’APN a salué l’attachement du président de la République à « préserver la mémoire collective du peuple algérien et à défendre le serment des chouhada, qui ont payé un lourd tribut pour recouvrer la dignité et l’honneur du peuple algérien ». Un point particulier de consensus entre les deux chambres concerne l’annonce d’un prochain dialogue national. Le Conseil de la nation « salue l’idée du dialogue national que le président de la République s’apprête à lancer », tandis que l’APN a apprécié « la volonté du président de la République d’ouvrir un dialogue apaisé et constructif en impliquant les partis politiques dans la révision de la loi régissant leurs activités, une démarche visant à moraliser la vie publique et à faire évoluer la pratique politique pour répondre aux nouveaux défis et à asseoir les bases d’une véritable démocratie, conformément aux principes énoncés dans la Déclaration du 1er novembre ». Les deux institutions ont conclu leurs communiqués respectifs en réaffirmant leur soutien au président Tebboune. Le Conseil de la nation a exprimé « sa confiance inébranlable au président de la République, garant de la souveraineté nationale et architecte de son édification structurelle, ainsi que son soutien indéfectible et total à toutes les initiatives et démarches entreprises par le Président ». L’APN a pour sa part assuré qu’elle « restera mobilisée avec l’ensemble de ses députés pour soutenir les efforts du président de la République en vue de continuer à hisser l’Algérie à la place qui lui sied ». Les deux chambres ont également mis l’accent sur l’importance de l’unité nationale face aux défis actuels. Le Bureau du Conseil de la nation a notamment exhorté le peuple algérien à mettre « les intérêts de la nation au-dessus de toute considération, à renforcer la cohésion nationale, resserrer les liens et à ne ménager aucun effort pour maintenir son unité », exprimant sa « pleine confiance en la dignité du peuple algérien, un peuple fier qui ne trahit ni sa foi pour une bouchée de pain ni son honneur pour une vie de bassesse ». L’APN a quant à elle affirmé que « la résilience des Algériens et leur soutien à leur pays tout au long de l’histoire ont démontré au monde entier que ce pays est inviolable et que sa stabilité constitue une ligne rouge tracée au sang des chouhada ».

Chokri Hafed

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