Mondial 2026 et débuts avec l’OM: Les confidences de Gouiri
Gouiri s’est illustré dernièrement, guidant les siens à la victoire face au Botswana (3-1) lors des qualifications africaines pour le Mondial 2026. « Avec l’Algérie, on n’a peur de personne, on est conscients de nos forces », affirme-t-il dans un entretien avec la FIFA.
Quand Amine Gouiri foule la pelouse du Vélodrome, il n’a pas seulement l’impression de jouer pour l’Olympique de Marseille. Entre les chants, les fumigènes et les innombrables drapeaux algériens brandis dans les tribunes, l’attaquant des Fennecs se sent chez lui. « Ici, c’est ensoleillé, il fait beau, le ciel est bleu, ça met de bonne humeur, ça me fait penser à l’Algérie », confie-t-il dans un entretien avec la FIFA. « Franchement, ça fait quelque chose quand tu vois l’ambiance du Vélodrome, avec tous ces drapeaux algériens dans le stade. Tu te sens à la maison. »
C’est justement avec la sélection algérienne que Gouiri s’est illustré dernièrement, guidant les siens à la victoire face au Botswana (3-1) lors des qualifications africaines pour le Mondial 2026. Auteur d’une passe décisive et déjà buteur six fois en treize sélections, l’attaquant phocéen espère bien mener l’Algérie vers une compétition qu’elle n’a plus disputée depuis 2014. « Avec l’Algérie, on n’a peur de personne, on est conscients de nos forces », affirme-t-il. « Je pense qu’on est les favoris du groupe, mais justement, c’est ça le danger car tous les matches sont difficiles. On va tout donner et tout faire pour aller au Mondial. »
Après un passage remarqué à Nice puis à Rennes, l’ancien Lyonnais a pris un nouveau virage en rejoignant Marseille cet hiver. Un transfert qui pourrait bien marquer un tournant dans sa carrière. Encadré par Ismaël Bennacer, arrivé en même temps que lui et qu’il considère comme « un grand frère », Gouiri se sent pousser des ailes sur la Canebière. « Il m’aide beaucoup, il a beaucoup d’expérience. Il a passé cinq ans au Milan AC donc il connaît le haut niveau. » Sous les ordres de Roberto De Zerbi, l’attaquant de 25 ans semble avoir franchi un cap. L’entraîneur italien ne tarit pas d’éloges à son sujet et le compare même à Gonzalo Higuaín. « Qu’il dise ça de moi me pousse à travailler plus, car ça montre qu’il a confiance en moi », explique l’Algérien, récent lauréat du Trophée UNFP du joueur du mois de février. « À moi de lui rendre cette confiance, en allant chercher plus, pour ne pas avoir de regrets. » Si De Zerbi le voit en Higuaín, Gouiri, lui, s’inspire d’un autre attaquant au parcours similaire au sien : Karim Benzema. « Karim aime participer au jeu, faire marquer et marquer des buts. C’est tout ce qu’on attend d’un attaquant moderne. Moi, ce que j’aime, c’est participer au jeu. Combiner les stats et le beau jeu, c’est très bien. » Des statistiques, Gouiri en a déjà accumulées avec l’Algérie depuis qu’il a choisi de représenter les Fennecs fin 2023. Son premier but en sélection, face à la Bolivie en mars 2024 (3-2), reste un moment fort. « Je m’en souviens très bien, c’était le 22 mars, ça a fait chaud au cœur, surtout que c’était à domicile. Marquer avec le maillot de sa sélection, c’est vraiment quelque chose de spécial. J’espère en mettre beaucoup d’autres. »
Mais le plus grand objectif de Gouiri reste de découvrir la Coupe du Monde. « Franchement, jouer une Coupe du Monde, c’est un rêve de gosse, y’a pas de mots, c’est le rêve ultime. J’ai vécu celles de 2010 et 2014 en tant que supporter, je regardais les matches à la télé. » L’attaquant garde un souvenir particulier du Mondial 2014 et de l’épopée de l’Algérie, qui avait tenu tête à l’Allemagne en huitième de finale avant de s’incliner en prolongation (2-1).
Moncef D.