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Basket : Ali Bouziane lance son opération reconquête avec 20 guerriers !

La renaissance du basketball algérien commence maintenant ! Ali Bouziane, le nouveau sélectionneur national, vient de dévoiler sa première liste de convoqués et elle fait déjà sensation dans le petit monde de la balle orange algérienne. Vingt joueurs triés sur le volet ont reçu l’appel du patron pour un stage de préparation crucial qui se déroulera du 18 au 26 juin à Alger. L’ancien international de 47 ans, fraîchement débarqué du championnat français Pro B où il dirigeait Denain Voltaire, a visiblement les idées claires sur la marche à suivre pour remettre le Cinq national sur orbite. Le rendez-vous est donné le 18 juin à partir de 17h00 à l’École Supérieure de l’Hôtellerie et de Restauration d’Aïn-Bénian, qui servira de quartier général à cette ambitieuse opération reconquête. Bouziane ne sera pas seul dans cette mission de la dernière chance puisque la Fédération algérienne de basketball lui a offert un staff technique de qualité. À ses côtés, on retrouvera les entraîneurs adjoints Réda Hachemi et Monoem Aoun, le préparateur physique Mehdi Datousaïd et le kinésithérapeute Islam Didouche. Une équipe soudée et expérimentée qui devra rapidement créer une alchimie avec ce groupe hétéroclite mais prometteur. Car la liste dévoilée par le sélectionneur témoigne d’une approche ambitieuse mêlant expérience internationale et talent local. Parmi les vingt élus, plusieurs professionnels qui font leurs armes à l’étranger ont répondu présent à l’appel de la patrie. Tommy Ghezala depuis Evreux en France, Nadyr Labouize qui évolue à Quimper, Sofiane Briki de Saint-Chamond, mais aussi Ryad West depuis le Royaume-Uni, Marvin Sirkis du Liban et Mohamed Harat des Émirats Arabes Unis apporteront leur expérience du haut niveau international. Cette diaspora basketballistique algérienne constitue un atout précieux pour Bouziane qui pourra s’appuyer sur des joueurs aguerris aux méthodes modernes et rompus aux exigences du professionnalisme. Mais le nouveau boss n’a pas oublié le réservoir local et a fait confiance aux meilleurs éléments de la Super-Division nationale. Le MC Alger place logiquement plusieurs de ses pions avec Ramzi Merahi et Touhami Ghezzoul, tandis que l’USM Alger sera représentée par Laâmouri Merahi. Le NB Staouéli fait également bonne figure avec quatre joueurs convoqués : Chakib Sedoud, Zakaria Matoub, Mohamed Boussaâd et Amine Bensalah. Le WO Boufarik n’est pas en reste avec cinq représentants dont Abdelhak Henna, Kaddour Metidji, Oussama Chebel et Rabah Zitoun. Cette représentation équilibrée des principaux clubs de l’élite nationale témoigne de la volonté de Bouziane de créer une vraie dynamique collective autour de l’équipe nationale. L’enjeu est de taille pour le nouveau sélectionneur qui hérite d’un chantier colossal. Depuis 2015, l’Algérie a disparu des radars continentaux en manquant tous les Afro-Basket, une absence qui fait mal au cœur des supporters de la première heure. Pourtant, le basketball algérien a connu ses heures de gloire pas si lointaines. La médaille d’argent à l’Afro-Basket 2001 et surtout la qualification historique pour le Mondial 2002 à Indianapolis restent gravées dans la mémoire collective. Sans oublier ce magnifique titre de champion arabe en 2005 qui avait électrisé tout un pays. Bouziane connaît parfaitement ces références puisqu’il a lui-même porté le maillot national avec fierté durant sa carrière de joueur. Cette expérience du plus haut niveau international sera un atout précieux pour transmettre sa passion et ses exigences à cette nouvelle génération. Le stage de juin représente donc bien plus qu’une simple préparation physique et technique. Il s’agit du premier test grandeur nature pour évaluer le potentiel de ce groupe et commencer à instaurer une nouvelle culture de la gagne. Bouziane devra rapidement identifier ses cadres, définir son style de jeu et créer une cohésion d’équipe indispensable pour espérer retrouver le chemin du succès. Les prochaines échéances officielles approchent à grands pas et l’Algérie ne peut plus se permettre de manquer le train continental. La concurrence africaine s’est considérablement renforcée ces dernières années et il faudra hausser le niveau pour espérer retrouver une place parmi les nations qui comptent sur le continent.

M.D.

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