L’entité sioniste intercepte le bateau humanitaire Madleen : Un nouvel acte de piraterie internationale

Dans un énième acte de mépris flagrant du droit international, les forces navales de l’occupation sioniste ont intercepté lundi le bateau humanitaire Madleen qui tentait de briser le blocus criminel imposé à la bande de Ghaza. 

Le voilier, parti d’Italie le 1er juin avec à son bord 12 militants internationaux dont l’activiste suédoise Greta Thunberg, transportait une aide symbolique composée de jus de fruits, de lait, de riz, de conserves et de barres protéinées offerts par des centaines de citoyens de Catane. Cette mission humanitaire, organisée par la Coalition de la flottille pour la liberté, mouvement international de solidarité avec les Palestiniens fondé en 2010, visait à dénoncer le crime de famine massive perpétré contre plus de deux millions de Palestiniens bloqués dans l’enclave.

L’interception s’est déroulée dans les eaux internationales, à 31 milles nautiques de Gaza, constituant selon les autorités turques une violation flagrante du droit international qu’Ankara a qualifiée d’attaque odieuse. Les forcesd’occupation sionistes ont escorté le navire jusqu’au port d’Ashdod et procédé à l’arrestation illégale de tous les militants à bord, dans ce que le Hamas a dénoncé comme un acte de piraterie criminel. Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a souligné que cette agression contre des volontaires civils motivés par des considérations humanitaires s’inscrit dans la longue liste des crimes commis par l’occupation sioniste.

Cette interception intervient dans un contexte de génocide en cours contre le peuple palestinien, où le bilan de l’agression sioniste contre Ghaza s’élève désormais à 54.927 martyrs et 126.615 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Rien que lundi, plus de 13 Palestiniens sont tombés en martyrs dans des bombardements sur les quartiers de Zeitoun et Khan Younes, témoignant de la poursuite des crimes de guerre systématiques. La Croix-Rouge internationale a d’ailleurs averti que le système de santé de Ghaza est sur le point de s’effondrer complètement, avec des hôpitaux débordés recevant quotidiennement des centaines de blessés par balles et éclats d’obus.

Le blocus imposé à Ghaza, que les militants du Madleen tentaient de briser symboliquement, constitue une arme de guerre collective utilisée pour affamer délibérément la population civile, en violation des conventions de Genève. Cette politique génocidaire a transformé l’enclave en un cimetière collectif où plus de 5.200 familles palestiniennes ont été rayées du registre civil par les bombardements aveugles. Malgré les condamnations internationales répétées, l’entité sioniste continue d’utiliser la famine comme arme de guerre, empêchant systématiquement l’acheminement de l’aide humanitaire vers les populations assiégées.

Face à cette escalade criminelle, le Hamas et les autorités palestiniennes ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour libérer immédiatement les militants kidnappés et mettre fin au blocus inhumain. La Turquie a réaffirmé que la réaction justifiée de la communauté internationale face aux politiques génocidaires sionistes se poursuivra, malgré les tentatives de l’occupant de réduire au silence les voix défendant les valeurs humaines. Cette interception du Madleen, loin de décourager la solidarité internationale, ne fera qu’aggraver l’isolement de l’entité sioniste sur la scène mondiale et renforcer la détermination des peuples libres à soutenir la résistance palestinienne.

Lyes Saïdi

Elle comprend des militants algériens et tunisiens : La caravane « Soumoud » poursuit sa marche vers Ghaza

La caravane « Soumoud humanitaire » organisée par la « Coordination de l’action commune pour la Palestine » a quitté ce lundi matin la capitale tunisienne en direction de la bande de Ghaza, avec la participation de militants d’Algérie et de Tunisie pour briser le blocus imposé par l’entité sioniste depuis plus de 600 jours. La ville tunisienne de Béja a réservé un accueil populaire chaleureux aux premières heures de l’aube à cette caravane venue d’Algérie, exprimant la solidarité avec le peuple palestinien selon les médias tunisiens. La caravane comprend plusieurs bus et véhicules partis d’Algérie avec des dizaines de militants et citoyens, accueillis par de nombreux habitants de Béja qui ont exprimé leur soutien total à cette initiative humanitaire dans une atmosphère d’enthousiasme et d’appréciation. La caravane algérienne « Soumoud » comprenait quatre bus, deux de la capitale Alger, transportant les participants de l’ouest, du sud-ouest et du centre de l’Algérie vers le poste frontalier d’Oum Teboul dans la wilaya d’El Tarf, et deux bus de Bordj Bou Arreridj transportant les participants des wilayas de l’est algérien vers le même poste frontalier. Le porte-parole officiel de la caravane Soumoud a déclaré que cette caravane terrestre comprend environ 1500 Tunisiens et près de 200 Algériens, portant « un message à tous les hommes libres du monde pour agir en faveur du droit palestinien spolié et contre toutes les formes d’occupation et de génocide, ainsi qu’une tentative d’ouvrir des canaux de coordination avec des organisations humanitaires arabes et internationales pour faciliter les opérations de secours ». La caravane « Soumoud vers Ghaza » a poursuivi sa marche ce matin depuis la capitale tunisienne en direction de la bande de Ghaza, en passant par la Libye puis l’Égypte.

R.I.