Le ministère de l’Éducation nationale assure : Tout est mis en place pour assurer l’intégrité de l’examen
Le directeur général de l’enseignement au ministère de l’Éducation nationale, Kacem Djehlan, et l’inspectrice Nora Tairi ont fait le point dimanche sur l’organisation du baccalauréat 2025, rassurant sur l’organisation et l’intégrité de cet examen crucial qui concerne près de 900.000 candidats. Invité de l’émission de la matinale de la première chaine de la Radio algérienne, Kacem Djehlan a tenu à redéfinir la nature de cette épreuve en déclarant que « l’examen dubaccalauréat de la session de juin 2025 n’est pas un examen ‘décisif’ comme on le prétend, mais il constitue le couronnement d’un parcours éducatif qui s’est étendu sur plus de 12 années d’enseignement et d’acquisition », ajoutant que « les sujets seront tirés des dernières leçons prescrites, dans un contexte qui garantit le principe d’égalité des chances et de justice éducative et dans une atmosphère dominée par une organisation rigoureuse ». Le responsable a appelé les candidats à « s’éloigner des rumeurs et du contenu de l’espace bleu, et à se concentrer sur ce qu’ils ont reçu dans les classes comme compétences et connaissances ainsi que les aptitudes acquises, armés de confiance en soi, de discipline et de foi en la réussite ». Concernant les risques de fuite, Djehlan s’est montré catégorique en affirmant que « la probabilité de fuite des sujets du baccalauréat session juin 2025 est très exclue et quasi impossible grâce aux mesures strictes prises par le ministère de l’Éducation nationale et en premier lieu, l’Office national des examens et concours et les différents secteurs et parties intervenantes ». Il a révélé que « les préparatifs spécifiques au baccalauréat avaient commencé depuis le mois d’octobre 2024 et se poursuivent jusqu’à l’achèvement des cinq jours de l’examen à tous les niveaux pédagogiques, organisationnels, humains et matériels, et ce en coordination avec les différents secteurs concernés ». Cette préparation minutieuse a inclus « l’élaboration de projets de sujets pour chaque matière d’étude, avec la garantie de leur conformité complète avec les programmes que les élèves ont reçus pendant l’année scolaire, et avec un suivi précis de l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale ». Le responsable a souligné que « l’année scolaire actuelle a connu un achèvement complet des programmes dans les différentes matières au niveau national », précisant que « les élèves de cette session sont le premier groupe à avoir achevé les programmes d’études sans recourir aux mesures exceptionnelles spécifiques à la période de la pandémie de Covid-19, depuis le début de la première année de la saison scolaire 2022-2023 ». Sur cette base, Djehlan a prédit que « la catégorie des candidats scolarisés sera à un niveau élevé de préparation et de disponibilité étant donné que cette catégorie a bénéficié du retour aux études de manière normale selon le curriculum prescrit sans qu’aucun retard ou modification ne survienne dans le calendrier des cours prescrits pendant les trois années de l’enseignement secondaire ». Face aux pressions psychologiques habituelles, le responsable a appelé « les parents à alléger la pression sur leurs enfants, considérant que l’anxiété est normale mais ne doit pas se transformer en fardeau psychologique », recommandant aux parents d’élèves « de ne pas interroger leurs enfants directement après avoir passé les matières pour éviter d’élever les niveaux de tension ». De son côté, l’inspectrice Nora Tairi, intervenant sur la Chaîne 3, a confirmé que « tout est mis en place pour assurer le bon déroulement du BAC », précisant que les 878.860 candidats sont « répartis à travers 2.964 centres d’examen, sous la supervision de 308.432 encadreurs, dont 266.156 enseignants surveillants » et que « l’ensemble des centres d’examen sont équipés d’une unité de santé composée d’un médecin et d’un psychologue ». Elle a rassuré que « les sujets ont été préparés conformément au guide de l’examen du BAC, afin qu’ils soient conformes au programme étudié durant l’année scolaire mais également abordables et accessibles à tout élève moyen qui a été régulier durant l’année », ajoutant que « tout a été mis en place pour assurer l’intégrité de l’examen, notamment en ce qui concerne la fuite des sujets ou des réponses sur les réseaux sociaux ».
Chokri Hafed