Fraude Baccalauréat : Le rappel du ministère de l’Éducation nationale
Dans un souci de préserver l’intégrité et la crédibilité de l’examen du baccalauréat, session 2025, le ministère de l’Éducation nationale a réaffirmé lundi son engagement indéfectible envers la transparence et l’équité, rappelant avec fermeté les règles strictes qui régissent le déroulement de cette échéance cruciale pour des milliers de candidats. Cette démarche s’inscrit dans une volonté manifeste de garantir l’égalité des chances et de maintenir la valeur académique du diplôme national. Le département ministériel a ainsi mis l’accent sur l’importance capitale du respect scrupuleux des consignes, en rappelant que toute violation des règles établies constitue une atteinte grave à la crédibilité de l’institution éducative et à l’équité entre les candidats. Cette approche rigoureuse témoigne de la détermination des autorités éducatives à préserver la réputation du baccalauréat algérien et à assurer sa reconnaissance tant au niveau national qu’international. Le ministère a particulièrement insisté sur l’interdiction formelle d’introduire des téléphones portables ou tout autre dispositif de communication électronique dans les centres d’examen, soulignant que cette mesure vise à éliminer toute possibilité de fraude technologique. Cette prescription, qui peut paraître drastique, reflète la réalité contemporaine où les technologies numériques représentent un défi majeur pour l’intégrité des examens. Les autorités ont précisé que la simple possession d’un appareil, même non utilisé, constitue une infraction grave passible d’exclusion immédiate, démontrant ainsi leur volonté de ne tolérer aucun compromis sur cette question sensible. Pour assurer l’application effective de cette mesure, un dispositif organisationnel spécifique a été mis en place, obligeant les candidats à remettre tous leurs téléphones aux secrétariats dédiés à l’entrée de chaque centre d’examen. Cette procédure garantit un environnement d’examen sain et équitable pour tous. Le ministère a également souligné que l’utilisation de montres connectées ou de tout autre appareil électronique pour obtenir ou diffuser des réponses constitue un crime répréhensible par la loi, témoignant de la gravité accordée à ces infractions. Par ailleurs, les autorités éducatives ont étendu leur vigilance aux acteurs impliqués dans l’organisation de l’examen, avertissant que la publication prématurée des sujets d’examen sur internet, qu’elle émane d’un candidat, d’un surveillant ou d’un agent administratif, constitue un délit passible de poursuites judiciaires. En appelant les candidats à faire preuve de compétition loyale, le ministère réaffirme les valeurs fondamentales de l’éducation nationale et son attachement à promouvoir le mérite et l’excellence académique dans un cadre transparent et crédible.
Lyna Larbi