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Conseil de la Nation: Un engagement constitutionnel pour l’autonomisation des femmes

Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par Azouz Nasri, a souligné que l’autonomisation de la femme en Algérie constitue « un engagement et un acquis constitutionnels ».

À l’occasion de la Journée internationale du parlementarisme célébrée ce dimanche sous le thème « Atteindre l’égalité des genres : pas à pas », le Bureau du Conseil de la nation a réaffirmé l’engagement du pays en faveur de l’autonomisation féminine. Cette célébration coïncide avec le 136e anniversaire de la création de l’Union interparlementaire, fondée le 30 juin 1889, rappelant l’importance du dialogue parlementaire international sur les questions d’égalité des genres.

Dans un communiqué officiel, le Bureau du Conseil de la nation, présidé par Azouz Nasri, a souligné que l’autonomisation de la femme en Algérie constitue « un engagement et un acquis constitutionnels », reflétant l’approche politique menée sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune. Cette déclaration s’inscrit dans une démarche de valorisation du rôle historique et contemporain des femmes algériennes dans l’édification nationale.

L’instance parlementaire s’est déclarée « fière des mutations historiques de la femme algérienne qui, depuis la guerre de libération nationale, a été un acteur clé dans le processus d’édification du pays ». Cette reconnaissance historique met en lumière la continuité de l’engagement féminin depuis l’indépendance, soulignant leur contribution essentielle à la construction de l’Algérie moderne.

Le président Nasri a particulièrement insisté sur l’évolution constitutionnelle et légale du statut féminin : « À travers les différentes constitutions et réformes légales, l’engagement pour les droits de la femme algérienne n’a cessé de croître depuis l’arrivée du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé que la parité n’est pas un privilège, mais un droit constitutionnel ». Cette approche constitutionnelle marque une rupture conceptuelle importante, transformant la parité d’une faveur accordée en droit fondamental.

Le Bureau du Conseil de la nation a également souligné que « le principe de parité des genres illustre une vision équilibrée entre identité nationale et engagements internationaux », démontrant la capacité de l’Algérie à concilier ses spécificités culturelles avec les standards internationaux d’égalité. Cette vision équilibrée se traduit concrètement par l’accroissement de la participation féminine dans tous les secteurs d’activité.

Les avancées récentes témoignent d’une transformation structurelle significative. « Sous la conduite du président de la République, la participation des femmes dans les sphères politique, économique et sociale s’est accrue, leur permettant d’accéder à des postes décisionnels et elles se distinguent désormais dans tous les domaines », a précisé le communiqué. Cette progression s’appuie notamment sur la révision constitutionnelle de 2020 qui a consacré le principe de parité dans le monde du travail.

L’autonomisation économique constitue un axe prioritaire de cette politique. Les programmes dédiés se sont concrétisés par « le soutien accordé aux microprojets, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que des dispositifs dédiés aux femmes rurales pour faciliter leur accès au financement via l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat et la Caisse nationale d’assurance chômage ». Ces mécanismes visent à réduire les inégalités territoriales et sociales affectant l’accès des femmes aux opportunités économiques.

Parallèlement, d’importantes avancées ont été réalisées en matière de protection sociale et juridique. Le communiqué évoque « les avancées significatives et notables réalisées en matière de protection sociale des femmes actives, la criminalisation des violences à leur égard, le renforcement des mécanismes de signalement et l’amélioration du cadre légal de protection ». Ces mesures témoignent d’une approche globale intégrant sécurité juridique et protection sociale.

Sur le plan international, l’Algérie a ratifié la Convention CEDAW relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et adopté la Déclaration de Beijing de 1995. Le pays s’inscrit également dans l’agenda 2063 de l’Union africaine visant « une Afrique sans discrimination entre femmes et hommes, fondée sur l’égalité réelle, la citoyenneté consciente et responsable ».

Le Bureau du Conseil de la nation a exprimé sa « satisfaction » concernant « les avancées enregistrées en matière d’autonomisation des femmes, en leur qualité de socle essentiel dans l’édifice de l’Algérie nouvelle et victorieuse et un partenaire actif dans le processus de développement national ». Cette reconnaissance institutionnelle consacre le rôle central des femmes dans le projet de développement national.

Dans une dimension solidaire, le communiqué a rappelé « les souffrances de la femme palestinienne résiliente depuis plus de vingt mois face au siège, l’emprisonnement, les meurtres, la déportation, la famine, la destruction des habitations et la violence », exhortant les parlements internationaux à « redoubler d’effort pour la protéger ». L’Algérie réaffirme ainsi sa vocation à « être leur voix et celle des femmes palestiniennes », tout en exprimant sa solidarité envers « les femmes sahraouies opprimées ».

Salim Amokrane

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