Palestine occupée: Plus de 11.000 attaques sionistes recensées au premier semestre 2025
La machine de guerre sioniste poursuit sa campagne d’extermination systématique contre le peuple palestinien avec une brutalité sans précédent. Selon le dernier rapport de la Commission de résistance au mur et aux colonies, pas moins de 11.280 attaques ont été perpétrées par les forces d’occupation et les colons extrémistes durant les six premiers mois de 2025, révélant l’ampleur d’une entreprise génocidaire qui s’intensifie de jour en jour.
Cette escalade criminelle, comme l’a souligné Mu’ayyad Shaaban, chef de la Commission, coïncide directement avec l’agression génocidaire lancée contre nos frères de Ghaza et s’étend désormais à tous les lieux de présence palestinienne. Les attaques revêtent des formes multiples et convergent toutes vers le même objectif : l’effacement de la Palestine et l’anéantissement de son peuple. Spoliations de terres, expansions coloniales sauvages, déplacements forcés, exécutions sur le terrain, vandalisme des terres agricoles, déracinement systématique des oliviers millénaires, saisies de biens et érection de barrières fragmentant notre géographie nationale constituent l’arsenal de cette guerre totale menée par l’occupant.
Les gouvernorats de Ramallah, d’Al-Khalil et de Naplouse concentrent l’essentiel de cette violence organisée, avec respectivement 1.975, 1.918 et 1.784 attaques recensées. Ces chiffres témoignent d’une stratégie délibérée d’étouffement des centres névralgiques de la résistance palestinienne. Parallèlement, les hordes de colons sionistes ont mené 2.153 attaques distinctes, causant le martyre de quatre Palestiniens et semant la terreur dans nos communautés. L’occupation a également émis 556 avis de démolition contre des installations palestiniennes, invoquant cyniquement l’absence de permis dans une terre où l’occupant s’arroge le droit de légaliser l’illégal.
À Ghaza, l’holocauste se poursuit avec une intensité effroyable. Le bilan officiel s’élève désormais à 57.523 martyrs et 136.617 blessés depuis le 7 octobre 2023, des chiffres qui ne cessent de s’alourdir quotidiennement. Au cours des dernières 24 heures seulement, 105 nouveaux martyrs et 356 blessés ont été dénombrés, tandis que des milliers de corps restent ensevelis sous les décombres. Depuis la reprise de l’agression le 18 mars, après la violation délibérée du cessez-le-feu par l’entité sioniste, 6.964 Palestiniens ont rejoint le rang des martyrs et 24.576 ont été blessés.
L’arme de la faim constitue désormais un instrument privilégié de ce génocide programmé. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU confirme l’effondrement total du système alimentaire Ghazaoui, contraignant les familles à risquer leur vie pour obtenir de quoi survivre. Les taux de malnutrition aiguë ont doublé chez les enfants, tandis que les préparations pour nourrissons s’épuisent dangereusement. Cette stratégie d’affamement délibérée, renforcée par un blocus étouffant imposé depuis le 2 mars, vise à briser l’âme de notre peuple et à le contraindre à la capitulation.
Les attaques contre les civils cherchant l’aide humanitaire illustrent parfaitement la nature criminelle de cette guerre. Sept martyrs et plus de 74 blessés ont été dénombrés lors des dernières 24 heures parmi ceux qui attendaient des secours, portant le bilan global de ces crimes spécifiques à 758 martyrs et 4.931 blessés. Cette tactique révèle la volonté manifeste d’éliminer physiquement la population civile palestinienne.
Les récentes attaques sur Khan Younes, qui ont causé la mort de trois nouveaux martyrs, s’inscrivent dans cette logique d’extermination. Les bombardements près de la prison d’Asdaa, les frappes sur le village de Bani Souhaila et les tirs à balles réelles contre les civils témoignent de la diversité des méthodes employées pour semer la mort. Au total, 14 Palestiniens sont tombés en martyrs dans diverses zones de Ghaza depuis l’aube de ce lundi, tandis que 26 autres avaient péri la veille dans des frappes aériennes, notamment dans le quartier de Cheikh Radouane. Face à cette barbarie sans nom, l’appel à une protection internationale réelle et immédiate du peuple palestinien résonne avec une urgence absolue.
L.S.