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Prétendue aide française au développement en Algérie : L’AFD démonte les mensonges de l’extrême droite

Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) vient de porter un coup fatal aux polémiques entretenues par l’extrême droite française concernant une prétendue aide au développement que la France verserait, selon elle, massivement à l’Algérie. Dans une intervention sur Public Sénat qui ne laisse place à aucune ambiguïté, Rémy Rioux a définitivement clos le débat en démontant point par point les mensonges diffusés depuis des mois dans l’Hexagone. Cette mise au point intervient dans un contexte de tensions entre Alger et Paris, où certains milieux politiques français ont instrumentalisé la question de l’aide au développement pour alimenter leurs discours démagogiques. Le responsable de l’AFD a été catégorique dans ses déclarations jeudi, affirmant que ce qui est présenté comme de l’aide publique au développement en Algérie « ce n’est pas de l’AFD, c’est en fait une bourse des étudiants algériens en France, exclusivement ». Cette précision cruciale confirme ce qu’avait déjà indiqué l’APS il y a quelques, à savoir que les fonds concernés sont destinés aux bourses en faveur des étudiants algériens poursuivant leurs études dans l’Hexagone. Rémy Rioux a été encore plus explicite en révélant que son organisme « n’a pas d’activité en Algérie » et qu’il « ne fait pas de financement en Algérie ». Il a précisé que les montants évoqués se limitent à « quelques dizaines de milliers d’euros », insistant sur le fait que « l’Algérie ne s’endette pas et ne prend pas d’argent venant de l’Agence française du développement ». Ces révélations confirment les explications fournies en février dernier par qui avait précisé que la majorité des fonds alloués à l’Algérie au titre de l’aide au développement étaient en réalité destinés au ministère de l’Éducation français pour prendre en charge les bourses des étudiants algériens en France. Cette clarification officielle démolit définitivement les arguments fallacieux de l’extrême droite française qui prétendait que la France finançait généreusement le développement algérien. La réalité est tout autre : il s’agit uniquement de bourses d’études destinées aux étudiants algériens, un dispositif qui relève de la coopération éducative classique entre les deux pays. Les déclarations du directeur de l’AFD mettent fin aux spéculations et aux manipulations politiciennes qui ont empoisonné le débat public français ces derniers mois. Elles confirment que l’Algérie maintient sa politique de non-endettement et de souveraineté financière, ne sollicitant aucune aide au développement auprès de la France, ou de tout autre pays d’ailleurs. Hocine Fadheli

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