Sahara occidental : Les médias espagnols dénoncent le caractère colonial de l’occupation marocaine
Les médias espagnols multiplient les analyses qui confirment la nature coloniale de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, réfutant catégoriquement les tentatives de déformation de la réalité juridique par les autorités marocaines. Dans un contexte où la question sahraouie gagne en visibilité internationale, plusieurs publications espagnoles de référence ont publié des articles décisifs qui établissent clairement que la situation au Sahara occidental ne peut être qualifiée autrement que comme un colonialisme flagrant exercé par l’État occupant marocain, en violation manifeste de la légalité internationale et du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.Carlos Cristóbal, journaliste et écrivain, a publié dans le quotidien Noticias de Navarra un article intitulé « Le Sahara occidental n’est pas un territoire disputé, mais un territoire occupé », dans lequel il affirme que les pratiques marocaines au Sahara occidental constituent un colonialisme explicite qui se manifeste par le pillage des richesses, la répression des libertés et la privation du peuple sahraoui de son droit imprescriptible à l’autodétermination. L’auteur souligne que le statut juridique du territoire ne souffre aucune ambiguïté, les Nations Unies ayant classé le Sahara occidental dans la liste des territoires non autonomes, ce qui signifie que le territoire attend une décolonisation complète. La Cour internationale de justice a confirmé que le Maroc ne possède aucun lien de souveraineté sur le Sahara occidental, le peuple sahraoui étant la seule entité habilitée à déterminer son destin. Les décisions de la Cour internationale de justice ont insisté sur le fait que le Sahara occidental constitue un territoire « séparé et distinct » du Maroc et qu’aucun accord concernant ses ressources naturelles ne peut être conclu sans l’accord de son peuple représenté par le Front Polisario.
Malgré cette clarté juridique, le journaliste met en garde contre la dangerosité des termes trompeurs propagés par le régime marocain, comme la description du Sahara en tant que « dossier de conflit » ou « question territoriale », considérant que ces expressions visent à déformer la vérité et à occulter la nature de l’occupation militaire directe imposée par le Maroc sur le territoire. Le quotidien El País a publié un rapport soulignant que l’État sahraoui, depuis sa proclamation en 1976, a obtenu des reconnaissances officielles de nombreux pays et s’est engagé dans un processus de construction institutionnelle qui inquiète le Maroc, lequel continue de miser sur le facteur temps pour imposer le fait accompli. Le journal précise que le Sahara occidental n’est pas une « question marginale » comme tente de le présenter le Makhzen, mais une réalité politique établie avec laquelle la communauté internationale traite à différents niveaux, malgré toutes les tentatives d’occultation exercées par le Maroc dans les instances internationales. La publication confirme que l’État sahraoui continue de consolider sa position politique et juridique aux niveaux régional et international, ses institutions demeurant actives et bénéficiant de la reconnaissance des États et organisations, ce qui perturbe le discours marocain fondé sur le déni et la désinformation.
Le référendum d’autodétermination comme seule option
Une série d’articles et d’analyses intitulée « Déconstruire les duperies contre le peuple sahraoui et le Front Polisario », publiée sur des sites spécialisés dans la question sahraouie comme noteolvidesdelsaharaoccidental.org, a confirmé une nouvelle fois que ce qui se déroule au Sahara occidental n’est pas un « différend territorial » comme le prétend l’occupation marocaine, mais un colonialisme dans lequel s’exercent la répression systématique et les violations graves des droits de l’homme. L’ensemble des témoignages et rapports médiatiques et juridiques convergent pour confirmer que les tentatives du Maroc d’imposer le fait accompli par la désinformation médiatique et la pression diplomatique ne reflètent pas la force de sa position, mais révèlent un trouble profond face à la résistance de la cause sahraouie et à la cohésion de ses représentants politiques et des défenseurs des droits humains. Parallèlement, l’ambassadeur du Nicaragua en Algérie, Carlos Eduardo Díaz Moreira, a réaffirmé lors de l’Université d’été des cadres du Front Polisario organisée à Boumerdès que le référendum d’autodétermination constitue la seule solution à la question du Sahara occidental, conformément aux principes et à la Charte des Nations Unies. Le diplomate nicaraguayen a renouvelé l’appui et la reconnaissance de son pays au Front Polisario en tant que seul représentant légitime du peuple sahraoui, luttant sans relâche pour la libération des territoires occupés, la décolonisation et la tenue d’un référendum d’autodétermination garantissant au peuple sahraoui le droit de décider librement de son avenir.
L.S.