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86% de Ghaza sous « ordres d’évacuation » : L’entité sioniste accélère son nettoyage ethnique

L’ampleur du nettoyage ethnique en cours à Ghaza se révèle dans toute son horreur avec les derniers chiffres du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) : 86% de l’enclave palestinienne fait désormais l’objet d’ordres d’évacuation forcée ou a été déclaré zone militaire par l’occupation israélienne. 

Cette politique délibérée contraint plus de deux millions de Palestiniens à s’entasser dans les 14% restants d’un territoire déjà surpeuplé avant le début de cette guerre génocidaire, révélant les véritables intentions de déportation massive de la population palestinienne de sa terre ancestrale. Cette concentration forcée de la population dans un espace dérisoire transforme les quelques zones encore accessibles, principalement une partie de la ville de Ghaza et certaines sections de la côte sud, en véritables camps de concentration à ciel ouvert. Ces espaces réduits, déjà dépourvus des infrastructures nécessaires pour assurer la survie de leurs habitants d’origine, se retrouvent désormais confrontés à un afflux massif de déplacés internes fuyant les bombardements et les ordres d’expulsion. L’OCHA a dénoncé sans détour cette politique criminelle, soulignant que forcer des centaines de milliers de Palestiniens à abandonner leurs terres et leurs foyers pour se déplacer vers le sud de Ghaza constitue une voie ouverte vers une catastrophe supplémentaire et s’apparente clairement à un transfert forcé de population, crime contre l’humanité explicitement interdit par le droit international. Cette expulsion massive confirme la nature coloniale du projet sioniste qui cherche à vider Ghaza de sa population pour s’approprier définitivement cette terre palestinienne. L’Organisation mondiale de la santé confirme que les hôpitaux du sud, déjà saturés, ne peuvent physiquement plus accueillir les patients du nord sans risquer l’effondrement total du système de santé et des conséquences mortelles pour tous les blessés. Cette situation planifiée vise à créer des conditions de vie impossibles pour contraindre les Palestiniens à fuir définitivement leur patrie.

Parallèlement à cette politique d’expulsion territoriale, l’occupation israélienne mène une campagne de famine délibérée qui a déjà coûté la vie à 266 Palestiniens, dont 112 enfants, victimes de la malnutrition et de la faim depuis le début de cette guerre génocidaire. Trois nouvelles victimes de la famine ont été recensées au cours des dernières vingt-quatre heures, témoignant de l’aggravation constante de cette arme de guerre utilisée contre les civils. Amnesty International a formellement accusé l’entité sioniste de mener une campagne de famine intentionnelle, résultat de plans et politiques conçus pour infliger délibérément aux Palestiniens de Ghaza des conditions de vie calculées pour entraîner leur destruction physique, élément central du génocide en cours contre le peuple palestinien. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies confirme que plus d’un demi-million de Palestiniens se trouvent actuellement au bord de la famine dans l’enclave assiégée, soulignant que seul un cessez-le-feu immédiat pourrait permettre d’accroître l’aide humanitaire et d’atténuer la détresse qui frappe cette population martyrisée. Les chiffres de cette tragédie planifiée parlent d’eux-mêmes : depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023, plus de 62.000 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 156.000 autres ont été blessés, avec 60 nouveaux martyrs et 343 blessés recensés au cours des dernières vingt-quatre heures seulement. Les bombardements aveugles de l’armée d’occupation visent particulièrement les civils attendant l’aide humanitaire, stratégie délibérée pour affamer la population et la contraindre à l’exode. À ce jour, 1.996 Palestiniens ont été assassinés et 14.898 autres blessés alors qu’ils tentaient simplement de récupérer de la nourriture et des médicaments pour leurs familles. Cette politique systématique d’extermination et de déplacement forcé constitue l’une des pages les plus sombres de l’histoire contemporaine, perpétrée sous les yeux de la communauté internationale qui demeure largement passive face à ce crime contre l’humanité se déroulant en temps réel. 

Lyes Saïdi

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