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Canoë-kayak : L’Algérie vice-championne d’Afrique à Luanda

Avec 17 médailles dont 7 en or, la sélection algérienne termine au deuxième rang continental derrière l’Égypte lors des championnats d’Afrique 2025 clôturés dimanche en Angola.

La sélection algérienne de canoë-kayak a décroché le titre de vice-championne d’Afrique à l’issue de l’édition 2025 des championnats continentaux, clôturée dimanche après-midi à Luanda en Angola. Avec une moisson finale impressionnante de 17 médailles, dont 7 en or, 6 en argent et 3 en bronze, les rameurs algériens n’ont été devancés que par l’Égypte, sacrée championne d’Afrique avec sept médailles d’or, neuf en argent et deux en bronze. Cette performance confirme la place de l’Algérie parmi les nations majeures du canoë-kayak africain et valide le travail de préparation effectué en amont de la compétition.

Le podium continental a été complété par la Tunisie, qui s’est emparée de la troisième place avec un total de 16 médailles réparties en 5 titres, 5 médailles d’argent et 6 en bronze. Le pays hôte, l’Angola, s’est contenté de la quatrième position avec 17 médailles au compteur, dont 4 en or, 3 en argent et 10 en bronze. Ce classement final témoigne de la densité et du niveau élevé de la compétition qui s’est déroulée du 28 au 30 novembre dans la capitale angolaise, réunissant l’élite continentale de la discipline.

La sélection nationale a particulièrement brillé lors de la troisième et dernière journée de compétition, glanant 7 médailles supplémentaires, dont deux en or, 4 en argent et une en bronze. Cette excellente performance finale a fait la différence dans le décompte général et a permis aux Algériens de consolider leur deuxième place au classement. Les médailles d’or de cette ultime journée ont été l’œuvre de Wassim Boukezzoula sur le 200 mètres K1 chez les juniors, et de Ryad Bentouati sur le 200 mètres K1 chez les seniors, deux athlètes qui ont su gérer la pression des finales avec brio. Les médailles d’argent de cette dernière journée ont quant à elles été obtenues par Arabi Anfel sur le 200 mètres K1 seniors, Chanez Slimane sur le 200 mètres C1 chez les moins de 23 ans, et surtout Ayoub Haïdara qui a réalisé un doublé remarquable avec deux médailles d’argent sur le 200 mètres K1 seniors et sur le 1000 mètres C1 seniors. Son compatriote Mohamed Ali Merzougui a pour sa part décroché le bronze sur cette même épreuve du 1000 mètres C1 seniors, confirmant la domination algérienne sur les courses de fond.

Les premiers titres continentaux algériens avaient été décrochés lors des deux premières journées de compétition. Wassim Boukezzoula s’était illustré en remportant l’or sur le 1000 mètres K1 juniors, tandis qu’Aya Ferfad avait brillé sur le 500 mètres K1 chez les moins de 23 ans. Les épreuves en tandem ont également souri aux Algériens avec trois médailles d’or : le duo Walid Gherraf et Wassim Boukezzoula s’est imposé sur le 500 mètres K2 juniors, le binôme Ayoub Haïdara et Abdelhamid Djellouli a triomphé sur le 500 mètres K2 seniors, et le tandem féminin composé d’Aya Ferfad et d’Arabi Anfel a décroché l’or sur le 500 mètres K2 seniors. Les médailles d’argent glanées lors des premières journées ont été l’œuvre du tandem Walid Tachache et Mohamed Merzougui sur le 500 mètres canoë C2 seniors, ainsi que de Walid Tachache individuellement sur le 1000 mètres C1 juniors. Les médailles de bronze ont été remportées par Aya Ferfad sur le 500 mètres K1 seniors et Ryad Bentouati sur le 1000 mètres K1 chez les moins de 23 ans, deux rameurs qui ont confirmé leur régularité au plus haut niveau.

Cette compétition continentale revêtait une importance particulière puisqu’au-delà des titres africains en jeu, les athlètes se disputaient également les places qualificatives aux différentes compétitions internationales inscrites au calendrier 2026. Pour préparer au mieux cet événement majeur, l’entraîneur national Abdelmalek Azaoun avait organisé un stage intensif au barrage de Sidi Kessir dans la wilaya de Jijel. Ce regroupement avait été essentiellement dédié au renforcement de la condition physique des athlètes et à l’ajustement des aspects tactiques, un travail qui a manifestement porté ses fruits au regard des résultats obtenus à Luanda.

M. Dahleb

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