El Djeïch appelle à l’unité : Parachever le renouveau national
La revue de l’Armée nationale populaire souligne les réalisations économiques et stratégiques de l’Algérie en 2025 et met en garde contre toute tentative de falsification de l’Histoire nationale.
Le parachèvement du projet de renouveau de la nouvelle Algérie victorieuse requiert de tous l’intégration des efforts et le resserrement des rangs pour renforcer la puissance et l’immunité d’une Algérie toujours libre, prospère, sûre et souveraine, a souligné la revue El Djeïch dans son dernier numéro. Dans son éditorial intitulé « Parachèvement du projet de renouveau national : une responsabilité de tous », la publication relève que quelques jours seulement séparent le pays d’une fin d’année 2025 marquée par la réalisation de grands et importants projets. La revue souligne que les étapes franchies sur la voie du parachèvement du projet de renouveau national traduisent la nouvelle ambition économique de l’Algérie qui se veut diversifiée, la création de facteurs de richesse et la diversification des sources de revenus hors hydrocarbures. Les efforts acharnés déployés ces dernières années ont porté leurs fruits dans plusieurs secteurs vitaux et stratégiques, à l’exemple de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures et divers programmes sociaux au profit du citoyen, comme l’a souligné le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, lors de sa récente visite dans la wilaya de Constantine.
Des projets stratégiques d’envergure
Dans ce parcours ambitieux, l’Algérie parie sur plusieurs secteurs, à leur tête l’énergie et les mines, grâce à un programme prometteur d’investissement dans les industries minières. El Djeïch note que le pays est « à l’orée d’une nouvelle phase économique grâce à d’importants projets stratégiques » qui entreront bientôt en production, parmi lesquels le projet de Gara Djebilet pour la production de fer et le projet de Blad Al Hadba à Tébessa pour la production de phosphate. Ces deux projets « constituent un apport fondamental au renforcement de l’économie nationale » dans le cadre d’une vision globale visant à optimiser l’exploitation des ressources naturelles, ce qui fera de l’Algérie un acteur clé sur les marchés internationaux de ces matières à demande croissante. La publication cite également la ligne ferroviaire minière Béchar-Tindouf, dont la réalisation n’a pris qu’une année et demie et qui entrera en service dans les prochains jours, ainsi que les complexes de dessalement de l’eau de mer qui desservent plusieurs wilayas en eau potable, qualifiant cela d' »acquis historique qui permet à l’Algérie d’atteindre un niveau avancé en matière de sécurité hydrique ». L’Algérie a également ouvert grand les portes aux startup, actuellement au nombre de 10 000, avec pour objectif de les porter à 20 000 à l’horizon 2029, et s’est traduit par l’enregistrement de plus de 17 000 projets d’investissement.
Le secteur du logement connaît un rythme accéléré en matière de réalisations et constitue un des indicateurs économiques les plus marquants du développement national, dans le cadre d’une politique sociale efficace fondée sur la consécration du caractère social de l’Etat en tant que principe ancré, inspiré de la Déclaration du 1er Novembre 1954. La finalité est de renforcer la puissance de l’Etat, l’indépendance de sa décision et de préserver la position prestigieuse que l’Algérie occupe à l’échelle régionale et internationale, en tant que partenaire efficace et fiable ainsi qu’une force de paix et de stabilité.
La mémoire nationale, une ligne rouge
Dans un autre volet, El Djeïch consacre son « coup de projecteur » à la mémoire nationale sous le titre « Notre Histoire est plus noble que leurs affabulations ». La publication affirme que « notre mémoire nationale et notre Histoire glorieuse, avec leurs symboles immortels et leurs étapes lumineuses constituent une ligne rouge qui ne saurait accepter aucun marchandage, ni la moindre tentative de dénigrement, de déformation ou de remise en cause ». Elles sont le rempart protecteur de la Patrie et leur défense est « une question d’existence, un devoir sacré et une responsabilité nationale issue de la loyauté des générations futures envers les générations précédentes ». La revue déplore que « certains pseudo-savants pédants surgissent de temps à autre, se croyant fallacieusement maîtres des secrets de l’Histoire et des contours de la géographie pour dénigrer notre passé glorieux et s’en prendre à nos symboles nationaux ». Elle rappelle que la divergence d’opinion peut être source de richesse, à condition qu’elle soit fondée et dictée par les intérêts suprêmes de la Patrie, mais que « falsifier, dénigrer ou semer le doute sur notre mémoire, notre Histoire, notre identité, nos racines et nos symboles, en permanence, sous prétexte de liberté d’expression est une excuse pire que l’offense elle-même ». El Djeïch conclut en affirmant que toutes ces tentatives vouées à l’échec ne feront qu’accroître l’attachement du peuple à son Histoire, à sa mémoire nationale et au combat mené par des générations successives pour défendre sa liberté, sa terre et sa souveraineté.
Chokri Hafed

