Rapport du Président Abdelmadjid Tebboune sur la lutte contre le terrorisme en Afrique : L’assentiment de l’Union africaine
Le rapport présenté par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune sur l’évolution de la menace terroriste sur le continent africain et les perspectives de renforcement des réponses qui y sont apportées aux niveaux régional et international a recueilli l’assentiment et un grand intérêt de la part des chefs d’États africains qui prennent part au 16e sommet extraordinaire de l’Union africaine qui se tient depuis avant-hier samedi à Malabo capitale de la Guinée équatoriale. Les chefs d’Etats africains qui ont ainsi souligné la pertinence de la vision algérienne des questions relatives au terrorisme et les changements non constitutionnels des gouvernements dans le continent africain n’ont pas manqué de louer l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. Un rapport considéré par le spécialiste des questions stratégiques internationales, Ahmed Mizab comme une véritable feuille de route du travail collectif africain dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
En fait, ce rapport qui a, dans sa première partie, dressé un tableau général de l’état des lieux de la menace terroriste en Afrique et qui a expliqué les facteurs favorisant sa rapide propagation dans toutes les régions du continent a plaidé pour donner à la question du terrorisme en première position des priorités du continent en matière de paix et de sécurité. Le président de la République préconise ainsi une série de mesures à même de renforcer les capacités individuelles et collectives des pays africains, tout en mettant l’accent sur la responsabilité de la communauté internationale qui se trouve appelée à davantage d’accompagnement des efforts des pays africains.
Détaillant avec minutie la démarche préconisée, le président Abdelmadjid Tebboune dresse, dans son rapport, une série de recommandations et de mécanismes à l’instar de la nécessité de l’établissement d’une liste africaine des individus et entités terroristes, un mandat d’arrêt africain, ainsi qu’un Fonds spécial de l’UA pour la prévention et la lutte contre le terrorisme. Une démarche qui repose également, ajoute-t-il, sur le renforcement des mécanismes et institutions déjà en place, à l’image du CAERT (Centre Africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme), d’AFRIPOL (Mécanisme africain de la Coopération Policière) et du CISSA (Comité des Services de Renseignement et de Sécurité en Afrique), afin de leur permettre de remplir leurs mandats en tant que composantes essentielles de la stratégie de l’UA de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Akli Amor