Palestine occupée : L’entité sioniste alimente l’escalade de violence
L’entité sioniste alimente multiplie les agressions contre les Palestiniens. Hier, des dizaines de colons ont envahi la Mosquée Al-Aqsa, sous une haute protection de la police sioniste, rapporte l’agence de presse palestinienne, Wafa, citant des sources locales palestiniennes.
Selon les mêmes sources, les colons ont envahi la mosquée sainte par groupes, et ont effectué des marches provocatrices avec des rituels talmudiques. En avril dernier, les esplanades d’Al-Aqsa ont été le théâtre de violents affrontements lors desquels les forces d’occupation ont arrêté 894 palestiniens, tiré des balles recouvertes de caoutchouc, des bombes à gaz lacrymogène et des bombes assourdissantes en direction des fidèles, sans tenir compte des lieux saints. Durant le même mois, 21 cas d’agressions contre la Mosquée sainte ont été enregistrés, selon le ministre des Waqfs, Cheikh Hatem Al-Bakri, et plus de 7.274 colons avaient pris d’assaut la Mosquée, sous la protection des forces spéciales sionistes lourdement armées. Par ailleurs et selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dans les territoires palestiniens occupés, 300 constructions palestiniennes ont été démolies par les forces d’occupation sionistes en Cisjordanie et El-Qods occupées depuis le début de cette année.
Dans un rapport repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, OCHA a mis en garde contre le danger de la politique de démolition de maisons palestiniennes adoptée par l’occupant sioniste à Al-Qods et en Cisjordanie occupés. OCHA a souligné que le dernier bâtiment menacé de démolition, est un immeuble comprenant 12 logements situés dans le quartier de Silwan à Al-Qods-Est, indiquant que si cet immeuble venait à être démoli, 32 adultes et 42 enfants seront sans abris. Le document souligne aussi que l’occupation sioniste justifie la démolition par « l’absence » de permis, alors que les Palestiniens peinent à obtenir de tels permis ou autorisations à la ville sainte, compte tenu de la politique restrictive menée par l’occupation contre les Palestiniens à Al-Qods occupée.
De son côté, le vice-Premier ministre et ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a souligné dimanche la nécessité pour les Nations unies de maintenir dans son intégralité le mandat de l’organisme chargé d’apporter des services essentiels aux réfugiés palestiniens, rapportent des médias. M. Safadi a tenu ces propos au cours d’une rencontre à Amman avec Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), un organisme des Nations unies spécialement créé pour venir en aide aux réfugiés palestiniens. Au cours de la rencontre, M. Safadi a également souligné l’importance d’apporter tout le soutien financier nécessaire à cet organe de l’ONU pour lui permettre de surmonter son déficit budgétaire récurrent et de continuer à proposer des services aux réfugiés dans les domaines de l’éducation, de la santé et des secours, ainsi que tous les autres services mentionnés dans son mandat de l’ONU, selon un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères. « La Jordanie continuera à travailler de concert avec ses partenaires régionaux et internationaux afin de soutenir le travail de l’UNRWA », a affirmé M. Safadi dans le communiqué. Le responsable jordanien a également exprimé son opposition à toute modification du mandat de l’UNRWA et à toute réduction des services qu’il apporte aux réfugiés, notant que la fourniture de ces services relevait de la responsabilité exclusive de l’agence. Saluant les efforts accrus et continuels de la Jordanie pour mobiliser des soutiens politiques et financiers en faveur de l’UNRWA, M. Lazzarini a souligné, pour sa part, la nécessité pour la communauté internationale d' »honorer ses engagements financiers envers cette agence des Nations unies ».
R.I. ave APS