Leadership…
« Comme on est puéril quand on a peur ! Il n’y a pire conduite que celle qui naît de la méfiance et de l’ignorance ». Robert Walser, écrivain et poète suisse.
L’Algérie confirme et assoie sa position de leader régional. Alger est l’escale incontournable pour l’ensemble des diplomates de la région qui la consulte à chaque crise majeure, et même au moindre soubresaut susceptible de menacer la stabilité et la sécurité. L’Algérie est aussi le partenaire privilégié des grandes puissances, de Washington à Moscou, lorsqu’il s’agit d’évoquer les questions de paix et de sécurité.
Car notre pays s’impose aujourd’hui comme le principal ambassadeur de la paix au Maghreb, au Sahel, en Afrique et au Moyen-Orient. Cela ne date pas d’aujourd’hui. L’Algérie s’illustre par une longue tradition diplomatique dans la médiation et le règlement des conflits régionaux et internationaux. Le rôle de l’Algérie dans la libération des otages américains en Iran, l’accord de paix en Érythrée et l’Accord de paix au Mali ne sont que quelques exemples de cette action permanente en faveur de la paix. Et la position algérienne en faveur du règlement politique et pacifique des conflits, dans le respect du droit international force aujourd’hui, plus que jamais, le respect des différents partenaires.
Le leadership algérien offre d’ailleurs un contraste avec l’attitude belliqueuse, agressive et puéril du voisin de l’Ouest qui semble croire que le chantage pourrait lui permettre d’atteindre ses objectifs. Mais la posture du Makhzen n’est en réalité que le reflet de la peur que lui inspire le leadership naturel de l’Algérie sur la scène régionale et internationale. Une peur qui le pousse d’ailleurs à multiplier les faux pas et les maladresses au point d’agacer ses partenaires et ses soutiens les plus fidèles. Le Makhzen est dans une position de plus en plus délicate et il est isolé, et c’est ce qui le pousser à se jeter à corps perdu dans les bras de l’entité sioniste au mépris de la volonté des Marocains. Embarrassé, esseulé, le régime marocain s’accroche désespérément à la question sahraouie et à sa volonté de faire de l’Algérie un ennemi imaginaire. Mais l’Histoire, dans sa grande marche, n’épargne en aucun cas les affabulateurs.