Demande d’adhésion aux BRICS : L’Algérie sera fixée en juin
L’Algérie devrait être fixée sur son adhésion au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) au mois de juin. L’envoyée spéciale du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à étranger, chargée des grands partenariats internationaux, Leila Zerrouki, a indiqué que le Sommer des BRICS prévu en Afrique du Sud décidera de l’élargissement du groupement économique des pays émergent à de nouveaux membres. Invitée à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne Leila Zerrouki a indiqué que l’Algérie a exprimé sa volonté de rejoindre les BRICS et qu’elle attend la définition des critères d’adhésion par les pays membres. « Nous attendons que les BRICS fixent les critères en juin prochain avec la tenue du sommet en Afrique du Sud », fait-elle savoir.
La diplomate algérienne a évoqué dans ce sens le redéploiement de l’Algérie sur la scène internationale, grâce à « une stratégie de développement avisée inscrit son action de coopération dans le long terme avec ses partenaires », affirme-t-elle. Celle-ci explique que « le monde est aujourd’hui globalisé et aucun pays ne peut se développer, construire sa stabilité et assurer sa sécurité dans la limite de ses propres frontières », soulignant que l’Algérie saisit toutes les opportunités et qu’elle est ouverte à tous ceux qui veulent travailler avec elle « dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».
Il aborde dans ce contexte la volonté de l’Algérie de se redéployer dans sa profondeur africaine, évoquant les projets structurants initiés, notamment la route transsaharienne, le projet de chemin de fer et le gazoduc transsaharien, ainsi que la dorsale en fibre optique devant permettre de relier l’Afrique subsaharienne à la Méditerranée à travers le Sahel. Elle estime que ces projets qui vont permettre à la fois de désenclaver la région et d’engager une dynamique de développement économique.
En plus du marché africain, première destination au regard des liens géographiques et historiques qui lient le pays au continent, l’intervenante cite de nombreux espaces offrant des opportunités d’investissement et de coopération. « Des espaces existent », assure-t-elle en citant le marché arabe avec l’introduction d’un chapitre sur le développement des relations commerciales et économiques lors du dernier Sommet d’Alger, les espaces extérieurs au sein de la Méditerranée ou avec les partenaires traditionnels comme la Chine, les Etats-Unis, la Russie.
Hocine Fadheli