Commission de suivi de la stratégie de lutte contre la corruption : Les membres seront bientôt désignés
La Stratégie nationale de lutte contre la corruption a été lancée samedi. A ce propos, la présidente de la Haute Autorité de transparence et de prévention de la corruption, Salima Mousserati, a indiqué hier lors d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne, que plus de 113 institutions ont été invitées à participer à l’élaboration de la mouture du projet avant la formulation finale de cette stratégie qui doit s’étaler sur cinq ans.
L’intervenante a également souligne que cette stratégie « repose sur 5 principes desquels découlent 17 objectifs et 60 mesures qui visent à renforcer la transparence et à moraliser la vie publique », affirmant que les bases de cette stratégie sont assises sur un diagnostic de la réalité de la corruption en Algérie à partir d’études et de statistiques des autorités judiciaires, en utilisant des formulaires envoyés aux administrations publiques pour collecter des avis et des données sur la corruption dans les secteurs ministériels.
Notons que la stratégie nationale de lutte contre la corruption est un document contraignant pour les institutions publiques et les entreprises économiques en matière de lutte contre la corruption et de promotion de la transparence. Elle est aussi assise sur un suivi de l’implémentation des principes et mesures énoncées à travers une commission qui doit compter les représentants de nombreux secteurs et parties prenantes ainsi que des représentants de la société civile. Dans ce sens, Mousserati a indiqué que les membres de la cette commission nationale seront bientôt désignés de même que des sous-comités seront mis en place pour superviser la réalisation d’un ensemble d’objectifs stratégiques.
Elle a souligné que l’Algérie s’est engagée à respecter ses engagements internationaux, régionaux et arabes en matière de lutte contre la corruption, car elle a ratifié un certain nombre d’accords.
Chokri Hafed