Gai comme un pinson
Le Maroc a commémoré la journée de lutte contre la traite d’êtres humains !! Ah bon ! Comme dirait la Bachelot. Si si ! (J’entends d’ici le pauvre Coluche pouffer de rire).
Hein, quoi ? Comment, tu veux dire qu’il n’y aura plus d’esclaves noirs, que les gens n’auront plus à faire la courbette ni à faire le baise-main, ni appeler les Shlomo « Sidi » et que leurs enfants ne se fassent plus… enfin, tu as compris de quoi je parle ? Je sais que depuis que leur roi avait accordé sa grâce à ce ressortissant espagnol, tapeur de c… condamné à 30 ans de prison en 2011 pour avoir violé 11 enfants âgés de 4 à 15 ans, beaucoup de petits vieux genre DSK adorent se rendre dans ce pays où la grâce peut les toucher moyennant quelques euros. Je sais aussi, qu’avec 100 euros, les petits retraités français ont tous quitté la France et peuvent s’offrir dès le soir tombé sur Jamaa el f’na « le luxe dans le confort le plus absolu » pour reprendre notre ami Gad. Tu as, le beurre, l’argent du beurre mais surtout la fermière et même son petit. Je crois aussi savoir que l’esclavage au Maroc n’a jamais été aboli par aucun décret de l’autorité royale. Si ce n’est pas de la pure traite de « blanche », je suis le Négus, moi. Non non, ce n’est pas ça ! Je veux dire que le pays de Mimi a fait la fête, c’est tout ! Il ne rate aucune occasion pour faire la fiesta. Leur « commandeur » est vraiment un type « gai » qui aime faire la bamboula et la bringue avec ses amis boxeurs. Alors pour ou contre la traite des êtres humains, ça, je l’ignore. Une chose est certaine, ils traitent… là bas, chez eux.