Enseignement supérieur : L’IA pour l’orientation des bacheliers
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a lancé, hier une plateforme numérique qui se servira des applications de l’intelligence artificielle pour aider les nouveaux bacheliers à choisir leur cursus universitaire et à améliorer leur orientation vers des spécialités adaptées à leurs compétences. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, qui avait annoncé le projet de nouvelle plateforme il y a quelques jours, a expliqué hier lors du lancement effectif de la nouvelle infrastructure que celle-ci a été élaborée par 5 étudiants de l’Ecole nationale supérieure de l’intélligence artificielle et permettra « la collecte et l’analyse de méga-données relatives à l’orientation des précédentes promotions, proposant ainsi une série de cursus de formation, classés par ordre de priorités adaptées aux compétences scientifiques de l’étudiant ». Il a ajouté que cette plateforme « offre, à l’heure actuelle, aux candidats au baccalauréat session 2024, la possibilité d’envisager leurs spécialités universitaires futures, ce qui permettra d’améliorer leur orientation universitaire, en sus de réduire le taux d’échec à la première année universitaire pour certaines spécialités ». Consultable sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la plateforme offre un guide complet contenant des explications sur les étapes d’orientation et d’inscription et les œuvres universitaires.
Le ministre a souligné que mise en place de cette plateforme « intervient dans le cadre de la poursuite des efforts visant à conférer davantage de qualité à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, à travers le développement des méthodes de gestion, notamment en ce qui concerne l’utilisation des logiciels de l’intelligence artificielle pour l’orientation des nouveaux bacheliers, en veillant à les assister et à les accompagner dans le choix d’un cursus universitaire adapté à leurs compétences scientifiques ».
Chokri Hafed