Réformes économiques et sociales : Le satisfecit de l’UGTA
Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a salué dans un entretien avec l’APS les réformes ainsi que les réalisations économiques et sociales durant ces dernières années, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Il a ainsi évoqué des réalisations et acquis « sans précédent dans l’histoire du pays, eu égard aux circonstances difficiles qu’a connues l’Algérie avant fin 2019 et aux répercussions de la pandémie de Covid-19 ayant paralysé l’économie mondiale ». Le patron de la Centrale syndicale est également revenu sur le discours prononcé par le Président de la République mercredi à la Maison du Peuple à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des travailleurs le qualifiant d' »historique « . Un discours « qui exprime la sincérité de la démarche du président de la République », souligne Takdjout. Il a, à cet égard, relevé que les chiffres et les statistiques enregistrés traduisent « le bilan positif réalisé dans plusieurs domaines, notamment socioéconomique », ajoutant que « le travailleur et l’entreprise économique ont remporté la part du lion dans ces réalisations saluées par les forces nationales, les institutions et les organismes internationaux ». Takdjout a affirmé que le Président de la République « a réalisé des acquis socioéconomiques importants, tels que les augmentations de salaires, la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG), et l’instauration de l’Allocation chômage, outre la prolongation de « la durée de repos consacrée aux deux fêtes de l’Aid El-Fitr et l’Aid El-Adha, le soutien à l’entreprise économique, la réduction de la facture d’importation, le soutien à la production nationale et l’augmentation de la part des exportations hors hydrocarbures à 7 milliards de dollars ». Ces réalisations, a ajouté le SG de la centrale syndicale, qui sont « le fruit des décisions et des lois mises en place par le Président de la République, n’ont jamais été des revendications syndicales mais elles sont intervenues, soit en concrétisation de ses engagements électoraux pris devant le peuple, ou suite à des initiatives qu’il avait prises personnellement ». Après avoir salué la décision du président de la République d’augmenter, de 10 à 15 %, les pensions et allocations de retraite, M. Takdjout a affirmé que cette orientation du président de la République « est en phase avec les principes et objectifs pour lesquels l’UGTA a été créée en 1956 pendant la Révolution de libération, notamment en ce qui concerne la préservation du caractère social de l’Etat et le non recours à l’endettement extérieur, tout en préservant la classe moyenne et en assurant une distribution équitable des richesses sur l’ensemble des régions du pays et toutes les catégories du peuple ». Dans ce sillage, le SG de l’UGTA a réaffirmé que la Centrale syndicale « soutient fortement cette orientation en vue de préserver la souveraineté nationale, sous toutes ses dimensions, et réaliser la justice sociale ». Par ailleurs, il a estimé que la réponse favorable du président de la République à la proposition prévoyant un nouveau mécanisme de concertation avec les différents partenaires, ainsi que sa disposition à examiner certaines propositions syndicales, telles que la prolongation de la durée du congé de maternité pour les mères dont les enfants souffrent de certaines maladies et l’organisation d’ateliers sur le travail et les travailleurs, constituaient « une preuve irréfutable qu’il est un homme de dialogue ayant consacré cette approche comme une culture au sein de la société », relevant que cette approche adoptée avec les syndicats et autres partenaires « vise à renforcer le front intérieur et à réaliser la stabilité, notamment en milieu ouvrier ». Evoquant le secteur de l’Education nationale, M. Takdjout s’est « félicité » du fait que « le président de la République veille personnellement à suivre les statuts particuliers de ce secteur important », notant que l’UGTA avait perçu chez le président de la République une volonté sincère d’élaborer des statuts « tenant compte de tous les changements et valables pour une longue durée ».
R.N.