Économie

Pétrole : La géopolitique pousse les prix vers le haut

Les facteurs géopolitiques ont de nouveau poussé les cours du pétrole à la hausse hier. Les craintes d’une régionalisation du conflit en Palestine occupée et d’une guerre israélienne contre le Liban ont ravivé les inquiétudes sur l’approvisionnement pétrolier. Ainsi, vers 09H15 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,54% à 85,47 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 0,71% à 81,40 dollars. « Les prix du pétrole restent proches de leur plus haut niveau depuis deux mois en raison de l’escalade des tensions géopolitiques et de l’augmentation prévue de la demande estivale », note par ailleurs John Plassard, analyste chez Mirabaud. Si la situation au Moyen-Orient reste scrutée par le marché, les analystes rappellent toutefois régulièrement que pour le moment, aucune importante perturbation de l’offre venant de la région n’est à signaler. « La préoccupation la plus immédiate est la dernière estimation des stocks de pétrole aux États-Unis », souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. Mardi, l’API, la fédération américaine des professionnels du secteur, a fait état d’une augmentation des réserves commerciales de brut d’environ 900.000 barils la semaine dernière, et de 3,8 millions de barils pour l’essence la semaine dernière. Pour DNB, ces chiffres tempèrent les prix car ils mettent en évidence « une augmentation modeste, mais beaucoup plus forte que prévu, de la production de brut et d’une hausse significative de la production d’essence ».

R.E.

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