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Arkab en visite de travail au Niger : La reprise des activités de Sonatrach au cœur des discussions

La reprise des activités du groupe Sonatrach au Niger où il détient deux permis d’exploration et de recherche d’hydrocarbures sera évoquée lors des discussions entre responsables algériens et nigériens.

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab effectue, depuis hier, une visite de travail au Niger, accompagné d’une délégation importante composée du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi et des cadres du ministère, selon un communiqué du ministère.

Cette visite intervient, selon ce communiqué, à l’invitation du ministre du pétrole du Niger, Mamane Mustapha Barki et elle sera ponctuée par la tenue de plusieurs rencontres et réunions à Niamey avec les responsables du gouvernement de la République du Niger dont le ministre du pétrole.  Selon la même source, cette visite de travail est une occasion d’examiner les voies et moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale et son développement notamment dans le secteur de l’énergie, soulignant au passage qu’il s’agit de la reprise des activités du groupe Sonatrach au Niger où il détient deux permis d’exploration et de recherche d’hydrocarbures et ce dans le cadre de sa stratégie de développement de ses activités dans le marché énergétique international notamment en Afrique.

Un marché qui offre, selon les spécialistes, des opportunités importantes au groupe Sonatrach principalement en matière d’exportation du gaz naturel et d’électricité vers les pays africains en général et les pays de la région sahélo-saharienne en particulier.

Cette visite est une bonne occasion pour les deux parties d’examiner les opportunités de développer la coopération notamment en matière d’exportation de l’électricité vers la Niger ou la demande dans les zones rurales demeure très importante, alors que l’Algérie dispose d’atouts importants pour répondre aux besoins en matière d’électricité du marché nigérien à travers la dorsale Nord-Sud projetée peut assurer le transport de l’électricité vers le Niger.

A cela s’ajoute, un excédent considérable de la production de l’électricité, estimée actuellement à 27 000 méga watts et une prévision de production de 45 000 méga watts d’ici 2030 sachant que la consommation nationale d’électricité est évaluée à 19 000 méga watts.

Par ailleurs, le ministre de l’Énergie et des Mines pourrait, également, aborder le dossier du gazoduc Alger-Niger-Nigéria dont les travaux de réalisation ont été finalisés du moins jusqu’à la frontière nigérienne en attendant la finalisation du tronçon restant sachant que ce projet stratégique aussi bien les pays du Sahel que pour l’Europe, dans la mesure où il permettra de consolider la création d’un hub énergétique en Méditerranée reliant l’Afrique subsaharienne au sud de l’Europe.

Hakim Aomar

Arkab reçoit le vice-président de l’entreprise multinationale SLB

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, le vice-président de l’entreprise multinationale SLB (Ex-Schlumberger), Abdellah Merad, avec lequel il a passé en revue les opportunités de coopération et de partenariat futur dans divers domaines, a indiqué un communiqué du ministère. L’audience s’est déroulée au siège du ministère, en présence du président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), et de cadres représentant les deux parties, ajoute le communiqué. A cette occasion, les deux parties ont examiné les domaines de coopération et de partenariat entre Sonatrach et Alnaft d’une part et « SLB » d’autre part, notamment dans le domaine des hydrocarbures, ainsi que les perspectives de leur promotion, précise la même source. Ils ont également passé en revue les opportunités de coopération et de partenariat futur en matière d’exploration et de développement technologique des gisements de pétrole et de gaz, de services pétroliers, de solutions numériques et de technologies modernes dans l’industrie du pétrole et du gaz en Algérie, outre la formation de la ressource humaine dans ces domaines, lit-on dans le communiqué. Par ailleurs, les deux parties ont évoqué « les opportunités de coopération et d’investissement en matière de réduction des émissions de gaz et de l’empreinte carbone, de l’amélioration de l’efficacité dans le domaine de l’industrie du pétrole et du gaz, et des énergies nouvelles et renouvelables, à l’instar du développement de l’hydrogène », conclut le communiqué.

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