Décès du poète Abou El Kacem Khemar
Le poète Abou El Kacem Khemar, de son vrai nom Mohamed Belkacem Khemar, s’est éteint, mardi, à l’âge de 94 ans. Né à Biskra en 1931, le défunt s’est fait connaitre par ses créations poétiques à partir des années 1960. Il fait ses premières études dans sa ville natale puis rejoint le Collège Ibn Badis de Constantine avant de se rendre en Syrie pour poursuivre ses études secondaires à Alep et universitaires à Damas où il a obtenu son diplôme de Licence en Psychologie. le défunt était un des élèves de l’Institut Abdelhamid Benbadis de Constantine et un militant dans le mouvement national. Il était membre de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et l’un des ambassadeurs de la Révolution de libération nationale au niveau du bureau du Front de libération nationale (FLN) de Damas en Syrie, où il a contribué à faire entendre la voix de l’Algérie avec ses poèmes et sa plume, défendant les causes de la liberté et de l’indépendance face au colonialisme. En Syrie, le poète a travaillé dans l’enseignement pendant quatre ans, ainsi que dans la presse en tant que responsable au bureau du Front de Libération nationale (FLN) à Damas. De retour en Algérie, il occupe différents postes dans plusieurs ministères dont la Communication et la Culture. Il s’est fait également connaitre par ses contributions dans des journaux et en tant que responsable dans la revue « ALWAN », outre ses productions audiovisuelles au profit de la radio et de la télévision algériennes. Dans ses recueils de poèmes (plus d’une dizaine de recueils), le défunt traite de divers sujets notamment l’amour de la patrie, les exploits et les hauts faits du peuple algérien dont « Dhilal oua Asdaa » (ombres et échos) en 1969, « Malhamet el boutoula oua el hob » (épopée de l’héroïsme et de l’amour) en 1984 et « Mawawil lil hob wa el hozn » (Mélodies pour l’amour et le chagrin) en 1994. Le regretté a laissé un riche legs littéraire et révolutionnaire qui fait partie de l’histoire de la glorieuse Révolution de libération nationale, à travers ses poèmes qui chantent l’amour de la patrie et ses œuvres qui prônent une bonne éducation et l’instruction des générations montantes.En cette triste circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présenté, ses sincères condoléances à la famille du poète. « En cette douloureuse épreuve, je tiens à présenter à la famille du défunt, à tous ses compagnons de lutte et à la grande famille de la culture et de la littérature, mes sincères condoléances et mes profonds sentiments de compassion, priant Allah Tout-Puissant de prêter patience et réconfort à ses proches », a écrit M. Rebiga dans le message de condoléances. Né dans la wilaya de Biskra,
R.C.