Oran, capitale de la jeunesse africaine
L’Algérie confirme une fois de plus son rôle de leader et de catalyseur pour la jeunesse africaine en s’apprêtant à accueillir le 4e Forum panafricain de la jeunesse à Oran, un événement majeur qui souligne l’engagement constant du pays envers le développement du continent. Dans cette perspective, une délégation de six membres de l’Union Africaine est arrivée hier dans la capitale de l’Ouest pour s’enquérir des préparatifs de ce rendez-vous continental prévu du 1er au 4 novembre prochain. Le choix de la date d’ouverture n’est pas anodin, coïncidant symboliquement avec la Journée de la jeunesse africaine et le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, créant ainsi un pont significatif entre l’histoire glorieuse du pays et son engagement pour l’avenir du continent. La mobilisation des autorités locales et du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) témoigne de l’importance accordée à cet événement qui rassemblera près de 500 jeunes, dont 350 représentants de tous les pays africains et 150 Algériens. Le thème central du forum, « L’éducation africaine au diapason du 21e siècle », reflète parfaitement les ambitions de l’Algérie qui s’est imposée comme une destination privilégiée pour les étudiants africains. Les préparatifs battent leur plein avec une attention particulière portée aux infrastructures d’accueil, notamment le village méditerranéen qui hébergera les participants et l’hôtel Méridien qui abritera les activités et ateliers. L’attribution de l’organisation de ce forum à l’Algérie par l’Union africaine souligne la reconnaissance du leadership algérien dans le développement de la jeunesse continentale. Le président de la délégation de l’UA, l’Ethiopien Daniel Adugna, n’a d’ailleurs pas manqué de saluer l’accueil chaleureux des organisateurs et l’importance de cette rencontre qui touchera divers secteurs cruciaux pour l’avenir de la jeunesse africaine. Cet événement s’inscrit dans la continuité de la politique algérienne de soutien à l’éducation en Afrique, comme l’a souligné le président du CSJ, Mustapha Hidaoui. La présence des représentants des 55 pays du continent démontre l’ampleur et l’importance de ce forum qui vise à construire des systèmes éducatifs flexibles et adaptés aux défis du 21e siècle. À travers l’organisation de cet événement majeur, l’Algérie réaffirme son engagement historique envers l’unité africaine et sa volonté de contribuer activement au développement du capital humain du continent, en mettant particulièrement l’accent sur l’éducation comme vecteur de progrès et de développement durable.
Salim Amokrane