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Exploitation de la mine de zinc de Tala Hamza-Oued Amizour : Le projet avance au pas de charge

L’Algérie accélère le développement de ses richesses minières avec l’avancement significatif du projet de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza-Oued Amizour, dont la mise en exploitation est désormais fermement programmée pour juillet 2026. Dans ce sens, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu hier des responsables des sociétés australienne Terramin et chinoise Sinosteel, partenaires clés de ce projet structurant.

La signature du contrat de réalisation entre la joint-venture algéro-australienne WMZ et Sinosteel marque une accélération notable du projet. Les travaux ont d’ailleurs déjà débuté sur le site, comme en témoigne le lancement des premiers ouvrages jeudi dernier à Béjaïa, en présence des autorités locales. Le ministre Arkab a particulièrement souligné « l’importance économique de ce projet en insistant sur le respect des délais de réalisation et l’accélération de sa mise en service, prévue pour juillet 2026 », tout en rappelant l’impératif du « respect des conclusions de l’étude de faisabilité, notamment sur les aspects techniques et environnementaux, en particulier en matière de sécurité ». Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de diversification économique portée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui fait du développement du secteur minier l’un des piliers de la transformation économique du pays. Comme l’a souligné le ministre, le projet « s’inscrit dans le cadre du développement du secteur des mines et de la relance des activités minières » et « devrait générer de nombreux bénéfices pour l’économie nationale et le développement économique de la région, et ce à travers la création d’emplois, la formation, le développement de l’industrie minière de transformation, ainsi que le transfert du savoir-faire et de technologies ». Une approche qui s’aligne, selon Arkab, avec « le programme du gouvernement, conformément aux instructions de Monsieur le président de la République, pour le développement de l’investissement minier et l’amélioration du climat d’investissement en Algérie ».

Les PDG de Terramin et de Sinosteel ont fait écho à cette vision en exprimant « leur satisfaction totale » quant aux avancées réalisées, saluant particulièrement « le soutien continu du ministère et des autorités locales ». Plus important encore, ils ont réaffirmé « leur engagement à réaliser ce projet selon les normes internationales, en faisant de ce projet un modèle de référence dans le domaine, conformément à l’étude de faisabilité y afférente, approuvée suivant les règles prévues dans les exigences de protection de l’environnement, de sécurité, et de développement économique et social, notamment à travers la création d’emplois et la formation continue ». Les procédures d’expropriation des terrains concernés avancent parallèlement de manière significative, témoignant de la détermination des autorités à tenir le calendrier fixé pour ce projet qui doit servir de référence pour l’avenir du secteur minier national.

Aux côtés de la mine d’Oued Amizour, deux autres méga-projets miniers constituent les fers de lance de cette stratégie : le gisement de fer de Gara Djebilet et le Projet phosphate intégré. Cette triade de projets structurants représente la colonne vertébrale du plan national de développement minier, visant à réduire la dépendance aux hydrocarbures. Le projet ouvre d’ailleurs la voie, selon le ministre, au « début de nouvelles opportunités de coopération en vue de réaliser d’autres projets miniers communs avec les partenaires australiens et chinois, à travers le pays ».

Sabrina Aziouez

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