Climat des investissements en Algérie: Les bons points de la Banque mondiale
L’Algérie renforce son attractivité pour les investissements aux yeux de la Banque mondiale.
L’Algérie fait l’objet de vives observations positives de la part de la Banque mondiale ces derniers temps, témoignant de l’évolution favorable du climat des investissements dans le pays. La Banque mondiale a ainsi salué dimanche les progrès accomplis par l’Algérie dans la modernisation de son cadre réglementaire et l’accompagnement des investisseurs. Reçu en audience par le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), le responsable régional Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale, Mohammed Nadir, a mis en exergue les efforts réalisés par les autorités algériennes pour améliorer l’environnement des affaires. Selon M. Nadir, la modernisation du cadre juridique et des procédures d’investissement, ainsi que les facilités octroyées aux porteurs de projets locaux et étrangers, ont permis de faire progresser de manière significative l’attractivité du pays. Il a notamment salué le « rôle important et efficace de l’AAPI dans la concrétisation de la vision nationale visant à attirer de grands investissements, à générer des emplois et à soutenir le développement économique ». Mohammed Nadir, a mis en exergue l’importance de la modernisation du cadre juridique et des procédures d’investissement, ainsi que les facilités octroyées aux porteurs de projets locaux et étrangers ». Après avoir souligné que l’Algérie continuera de progresser dans ce dossier au cours de la prochaine période, le responsable a affirmé que la BM est prête à partager l’expérience algérienne en la matière. Dans ce contexte, il a salué le rôle « important et efficace de l’AAPI dans la concrétisation de la vision nationale visant à attirer de grands investissements, à générer des emplois et à soutenir le développement économique du pays ».
Cette reconnaissance s’inscrit dans le contexte du nouveau système d’évaluation du climat des affaires mis en place par la Banque mondiale, baptisé « Business Ready » (B-READY), qui remplace le précédent rapport « Doing Business ». Lors de cette rencontre, la Banque mondiale a fait part de sa disponibilité à « prendre toutes les mesures nécessaires à même de mettre en valeur les améliorations apportées au climat d’investissement en Algérie et attirer les investissements étrangers via le nouveau système d’évaluation ».
Au-delà de la reconnaissance des réformes, la Banque mondiale a également mis en lumière les progrès économiques réalisés par l’Algérie ces dernières années. Pour rappel, dans un article publié sur son site web en juillet 2024, l’institution financière internationale a ainsi salué le « chemin de développement ambitieux » emprunté par le pays. L’Algérie a en effet franchi une nouvelle étape importante cette année, en passant de la catégorie de revenu intermédiaire inférieur à celle de revenu intermédiaire supérieur, devenant l’un des quatre seuls pays au monde à avoir accompli cette performance. Selon la Banque mondiale, ce « changement significatif » est principalement attribuable à la modernisation des systèmes statistiques, permettant une mesure plus précise du Produit intérieur brut (PIB). Ainsi, l’économie algérienne a enregistré une croissance de 4,1% en 2023, grâce notamment à une révision complète des statistiques des comptes nationaux, incluant une expansion des estimations d’investissement et une meilleure couverture de l’économie informelle. Au-delà des chiffres, la Banque mondiale salue la démarche de développement engagée par l’Algérie, « en mettant l’accent sur le renforcement de la résilience, l’adoption d’innovations et la modernisation économique ». Un chemin ambitieux qui porte ses fruits, comme en témoigne le changement de classification de revenu. Cette reconnaissance de la Banque mondiale intervient dans un contexte où l’Algérie s’attache à renforcer son attractivité pour les investisseurs étrangers, à travers la réforme de son cadre réglementaire et l’accompagnement des porteurs de projets. Les efforts déployés par les autorités, notamment par l’intermédiaire de l’AAPI, semblent porter leurs fruits, comme le souligne le plaidoyer favorable de la Banque mondiale.
Sabrina Aziouez