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Mandats d’arrêt contre deux responsables sionistes pour crimes de guerre: L’Algérie souligne un pas important vers la fin de décennies d’impunité

La diplomatie algérienne s’illustre par un engagement sans faille aux côtés du peuple palestinien. Intervenant depuis New York, lors de la séance mensuelle du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, Nassim Gaouaoui, représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations Unies, a porté une condamnation vigoureuse de l’agression sioniste, saluant simultanément l’émission de mandats d’arrêt par la Cour pénale internationale contre deux responsables de l’entité occupante. Dans son allocution, Gaouaoui a souligné que ces mandats d’arrêt représentent un pas important vers la fin de décennies d’impunité. Il a explicitement dénoncé le silence et la complaisance de la communauté internationale, qui ont encouragé l’extension de l’agression au-delà de Ghaza, jusqu’au Liban, à la Syrie et aux menaces actuelles contre l’Irak. Le diplomate a averti que chaque heure sans intervention signifie davantage de souffrances pour la population ghazaouie, avec des centaines de martyrs et de blessés, majoritairement des femmes et des enfants. L’intervention algérienne a mis en lumière la dimension génocidaire de l’offensive, dénonçant un « abject projet raciste » visant à annihiler l’existence palestinienne entre la rivière et la mer. Gaouaoui a condamné la profanation systématique de la Mosquée Al-Aqsa et des lieux saints musulmans et chrétiens à El-Qods, appelant au respect de leur statut juridique et historique. L’Algérie a également dénoncé la montée du terrorisme des colons, leurs atteintes croissantes contre les Palestiniens et leurs biens, bénéficiant d’une protection et d’un armement constants. Gaouaoui a appelé le Conseil de sécurité à imposer des sanctions coercitives et à garantir la mise en œuvre de ses propres résolutions, arguant que sa crédibilité est en jeu.

Parallèlement, au Parlement européen, Mounir Satouri, président de la sous-commission « Droits de l’Homme », a relayé un message similaire. Dans un communiqué, il a rappelé aux États membres de l’Union européenne leur obligation de se conformer aux décisions de la CPI. Satouri a souligné que les principes du droit international s’appliquent à tous et que tout choix sélectif dans le soutien aux décisions de la Cour porterait gravement atteinte au système juridique international. La sous-commission « Droits de l’Homme » a exprimé sa préoccupation face aux « menaces politiques » pesant sur la CPI, révélant les tentatives d’espionnage, de piratage informatique et d’intimidation menées par l’entité sioniste pour entraver les enquêtes sur les crimes de guerre. Cette mobilisation fait écho au soutien de 94 pays membres de la CPI, qui ont manifesté leur soutien indéfectible à la Cour.

À l’approche de la Journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, le message est sans équivoque : seule la fin du génocide, la reconnaissance des droits légitimes des Palestiniens et l’établissement d’un État indépendant avec El-Qods comme capitale peuvent mettre un terme à cette spirale de violence. Le Moyen-Orient se trouve à la croisée des chemins, et l’application rigoureuse du droit international apparaît comme le seul rempart contre la logique de force et d’impunité. Hocine Fadheli

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