Face aux attaques de l’extrême droite française contre l’Algérie: L’heure est à la mobilisation
L’Algérie est à nouveau la cible d’attaques virulentes émanant de l’extrême droite française. Entre les menaces de Bruno Retailleau et les déclarations provocatrices de Jordan Bardella, la tension diplomatique entre Alger et Paris ne cesse de croître. Pourtant, malgré ces assauts répétés, la riposte s’organise en Algérie, portée par une société civile déterminée à défendre la souveraineté nationale et à contrer toute tentative d’ingérence extérieure.
Les attaques récentes de figures politiques françaises comme Bruno Retailleau et Jordan Bardella contre l’Algérie ont provoqué une réaction ferme et unifiée de la société civile. Diverses organisations ont dénoncé avec force une persistance de la mentalité coloniale dans certains cercles politiques français, qui exploitent systématiquement le dossier algérien à des fins de propagande électoraliste. L’Organisation algérienne pour l’environnement et la citoyenneté a particulièrement mis en lumière les « restrictions arbitraires » et la « stigmatisation » subies par les citoyens algériens résidant en France, soulignant que ces pratiques violent les principes fondamentaux des droits de l’Homme et les accords bilatéraux entre les deux pays. Cette organisation a été claire : ces agissements sont inacceptables et vont à l’encontre des valeurs de respect mutuel.
La Fondation de la jeunesse algérienne a quant à elle insisté sur la nécessité de soutenir la position diplomatique officielle et de consolider le front intérieur. Pour ces acteurs, l’unité nationale représente la réponse la plus forte aux provocations extérieures. L’association Amel El Hayet a également condamné les « propos belliqueux » de certains milieux politiques français, affirmant qu’ils sont contraires aux valeurs humaines et aux principes qui devraient régir les relations internationales. L’Académie de la jeunesse algérienne a exprimé une profonde inquiétude face à l’escalade dangereuse menée par la France sous l’influence de l’extrême droite. Elle a dénoncé les provocations du ministre français de l’Intérieur comme révélatrices d’une crise morale et politique profonde dans le paysage politique français. Ces organisations ont toutes souligné un point crucial : l’Algérie ne cédera à aucune provocation. Leur message est clair et unanime – la défense de la souveraineté nationale est une responsabilité collective qui exige une position unifiée pour contrer ces menaces.
Nouvelle escalade
Depuis plusieurs semaines, l’extrême droite française redouble d’agressivité à l’encontre de l’Algérie. Malgré les tentatives d’apaisement de la part de l’Élysée et du Quai d’Orsay, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui embarrasse déjà Paris par son attitude belliqueuse envers l’Algérie, poursuit son agenda et fait feu de tout bois. Il a multiplié les menaces, et après avoir instrumentalisé la question des OQTF, il se permet une ingérence directe dans les affaires de la justice algérienne en exigeant la libération de Boualem Sansal sous peine de « riposte graduée ». Il tente ainsi d’imposer son diktat, usant d’un ton condescendant et belliqueux qui rappelle les relents les plus rétrogrades d’une époque révolue. Cette tentative flagrante d’ingérence dans les affaires algériennes vise non seulement à exercer une pression politique sur Alger, mais aussi à satisfaire une frange radicale de l’électorat français en quête de boucs émissaires.
Dans la même lignée, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a tenu des propos tout aussi incendiaires. Sur le plateau de BFMTV, il a ouvertement proposé d’abroger les accords bilatéraux de 1968, de suspendre la délivrance des visas aux Algériens et d’arrêter toute aide au développement. Bardella n’hésite pas à adopter une posture ouvertement hostile, cherchant à exploiter la relation franco-algérienne à des fins électoralistes, dans un contexte où l’extrême droite française tente de durcir son discours en vue des prochaines échéances politiques. La surenchère est plus qu’évidente.
Tebboune répond avec fermeté et sagesse
Dans ce contexte tendu, le président Abdelmadjid Tebboune a fait preuve de fermeté et de sagesse. En refusant de céder à la provocation, il a rappelé que l’Algérie ne négocie qu’avec les autorités légitimes françaises et a désigné Emmanuel Macron comme son seul interlocuteur valable. Une position claire qui vise à éviter les pièges tendus par l’extrême droite française, soucieuse d’instrumentaliser la relation algéro-française à des fins politiciennes. Tebboune a également insisté sur le respect des procédures judiciaires algériennes dans l’affaire Sansal, refusant toute forme de pression ou de chantage diplomatique.
Au-delà de ces attaques, l’Algérie reste attachée à la stabilité et à la coopération bilatérale avec la France, dans le respect mutuel et la non-ingérence. Cependant, face aux provocations répétées, la société civile algérienne à une vigilance accrue et à une mobilisation sans faille pour défendre les intérêts du pays. L’heure est à l’unité nationale et à la consolidation du front intérieur. L’Algérie, forte de son histoire et de sa résilience, ne se laissera ni intimider ni dicter sa conduite par des forces réactionnaires en quête de visibilité médiatique. Alors que l’extrême droite française tente de faire de l’Algérie un bouc émissaire, la riposte algérienne s’organise avec calme et détermination. Les appels à la mobilisation lancés par la société civile témoignent d’une prise de conscience collective face aux enjeux de cette campagne de dénigrement. Plus que jamais, l’Algérie affirme son indépendance et sa souveraineté face aux manœuvres de déstabilisation venues de l’autre rive de la Méditerranée.
Hocine Fadheli