ONDA : Un service numérique pour accompagner les créateurs
L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins se modernise et lance un service numérique innovant destiné à révolutionner l’accompagnement des créateurs algériens. Cette initiative, annoncée dimanche, témoigne d’une volonté claire de l’institution de s’adapter aux défis contemporains du secteur culturel en proposant des solutions digitales performantes et accessibles. Le nouveau service se veut une réponse concrète aux besoins exprimés par la communauté artistique nationale. En dématérialisant ses prestations, l’ONDA simplifie considérablement les démarches administratives qui représentaient jusqu’alors un frein pour de nombreux créateurs. Cette plateforme numérique s’adresse à un large éventail d’acteurs culturels, des artistes individuels aux porteurs de projets ambitieux, en passant par les titulaires de droits voisins qui constituent un maillon essentiel de la chaîne créative. Le cinéma, le théâtre, les arts visuels, la chorégraphie et la musique bénéficient désormais d’un guichet unique numérique qui promet de transformer l’expérience utilisateur.
L’accent mis sur la rapidité, l’efficacité et la transparence des réponses constitue un engagement fort de l’ONDA envers ses usagers. Ces trois piliers répondent aux principales critiques formulées traditionnellement à l’encontre des administrations culturelles, souvent perçues comme lentes et opaques. En digitalisant ses processus, l’Office s’inscrit dans une logique de service public moderne, capable de traiter les demandes en temps réel et d’offrir une traçabilité complète des dossiers.
Cette démarche s’inscrit parfaitement dans la stratégie nationale de numérisation des services publics, mais elle va au-delà en proposant une vision spécifiquement adaptée aux besoins du secteur culturel. L’ONDA démontre ainsi que la transformation digitale peut être mise au service de la créativité et non se contenter d’une simple dématérialisation des procédures existantes. Le choix de proposer la plateforme en arabe et en français illustre la volonté d’inclusion linguistique de l’Office, reconnaissant la diversité des profils de créateurs algériens.
L’impact potentiel de cette initiative sur l’écosystème culturel algérien pourrait s’avérer considérable. En réduisant les barrières administratives, l’ONDA libère l’énergie créatrice des artistes qui peuvent désormais consacrer plus de temps à leur art et moins aux démarches bureaucratiques. Cette simplification pourrait encourager l’émergence de nouveaux talents, jusqu’alors découragés par la complexité des procédures de soutien.
La mise en ligne de cette plateforme s’accompagne d’un processus d’inscription simplifié via des liens dédiés, garantissant une prise en main rapide par les utilisateurs. Cette modernisation de l’ONDA s’inscrit dans une dynamique plus large de renouvellement des politiques culturelles algériennes, où la technologie devient un levier d’efficacité et de démocratisation.
M.S.
