Charfi recevra dimanche les représentants de 14 formations : Élections locales : premiers couacs pour les partis politiques
Le président de l’Autorité indépendante des élections, Mohamed Charfi devrait recevoir, la semaine prochaine, les représentants de 14 partis politiques qui prennent part aux prochaines élections locales. Une réunion qui sera mise à profit pour soulever les problématiques rencontrées par les formations politiques dans la mise en œuvre du nouveau code électoral, notamment le volet lié à la collecte des signatures par les candidats.
L’instance indépendante présidée par Mohamed Charfi a annoncé, hier via a un communiqué, avoir invité les représentants de 14 partis politique à une rencontre, prévue dimanche à 11 heures au siège de l’Autorité, pour un échange de vues sur la mise en œuvre des dispositions de la loi organique portant régime électoral. Une rencontre qui entre dans le cadre de « la coordination permanente et les échanges de vues entre l’Anie et les acteurs politiques en prévision des élections pour le renouvellement des assemblées populaires communales et de wilayas prévues le 17 novembre prochain », indique le communiqué. Et de préciser que cette rencontre intervient en réponse à l’initiative de 14 partis politiques que sont le MSP, Jil Jadid, El Fadjr El Jadid, le Parti de la Voix du Peuple, Talai El Houriat, El Binaa El Watani, le FJD, le PLJ, Ennahda, le Front El Moustakbal, le Front de la bonne gouvernance, le FAN, le FMN et enfin le FNA, afin d’examiner leurs préoccupations.
Il est utile de noter, dans ce sens, que ces 14 partis ont adressé une correspondance à l’Anie pour soulever des problématiques dans la mise en œuvre des dispositions du code électoral, notamment celles relatives à la collecte des signatures au niveau des 1.541 communes et des 58 wilayas. Une opération qui s’avère complexe pour les formations politiques et les listes indépendantes. Il faut rappeler dans ce contexte que la nouvelle loi organique portant régime électoral exige de réunir 800 000 signatures pour la participation dans 1.541 communes et des 58 wilayas du pays. Les formations politiques qui ont soulevé cette question proposent ainsi d’exempter de cette condition les partis ayant collecté les signatures lors des dernières législatives ou du moins ceux qui sont représentés au sein de l’Assemblée populaire nationale. Ils proposent également de baisser le seuil de signatures exigées de 800.000 à 25.000 au niveau d’au moins 25 wilayas, conditionné par un minimum de 300 signatures dans chaque wilaya.
Chokri Hafed