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Lazhari Bouzid, président du CNDH : Le respect des libertés doit se refléter dans la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles

Les droits de l’Homme sont une question qui au cœur de toutes les politiques qui sont entreprises par l’Etat algérien à sa tête le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé hier à la Radio nationale Chaîne 2, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Pr Lazhari Bouzid.Celui-ci a assuré de l’existence d’une réelle volonté de traduire les articles de la Constitution et de toutes les conventions internationales ratifiées sur le terrain de la réalité.

Pour Lazhari Bouzid, les droits de l’Homme sont aussi les huit millions d’enfants algériens qui exercent chaque jour leur droit d’aller à l’école, lorsque l’on voit les hôpitaux bénéficier de tous les moyens nécessaire pour assurer la protection sanitaire des Algériens surtout en ces temps de pandémie de Covid 19, c’est aussi une question de droits de l’Homme. En matière de liberté d’expression, estime le président du Conseil national des droits de l’Homme, il existe une réelle volonté de mettre sur pied un cadre juridique fort pour permettre d’exercer son travail avec éthique et professionnalisme.

« Le programme du gouvernement est, en quelque sorte, un travail pour la traduction de toutes les libertés fondamentales  contenues dans la Constitution  notamment la liberté d’association, de manifestations et de rassemblements pacifiques ainsi que la liberté de la presse », estime Pr Lazhari Bouzid qui reconnaait tout de même qu’à l’instar de tous les pays du monde, la situation en Algérie n’est pas « paradisiaque » avec quelques dépassements individuels et non des décisions politiques de l’Etat.

« Le Conseil national des droits de l’Homme sera présent au Parlement lorsque tous les dossiers touchants au chapitre des Droits de l’Homme seront soumis à discussion dans le cadre du nouveau plan du gouvernement afin de s’assurer que toutes les lois sont respectueuses des conventions internationales  signées par l’Algérie, selon son président qui a assuré que le CNDH, qui est l’œil de l’Etat algérien dans l’optique du suivi du respect des conventions internationales ratifiées », estime Lazhari Bouzid, tout en affirmant que l’organisme est constamment à l’écoute de la société civile, des avocats et des défenseurs des droits de l’Homme afin de prendre leurs recommandations et leurs préoccupation en considération dans l’optique d’approfondir les pratiques démocratiques en Algérie. 

Rappelantqu’un un rapport est présenté, chaque année, au président de la République sur la situation des Droits de l’Homme, Pr Lazhari Bouzid a estimé que « la Justice, étant un fondement important de l’Etat de droit, doit être libre et indépendante », rappelant que le peuple algérien s’est soulevé le 22 avril 2019 pour une démocratie réelle, des élections transparentes et l’éradication de la corruption qui est un danger sur la démocratie.

En cette journée internationale de la démocratie, assure le président du CNDH, « l’Algérie est résolument sur la voie de l’instauration d’une véritable démocratie avec tous ses fondements ». « Un objectif, sur lequel, s’est engagé le président de la République, notamment la traduction concrète des revendications du Hirak béni de 2019 et non du néo-Hirak qui a été infiltré par des parties suspectes qui dénigrent les institutions », affirme-t-il, tout en rappelant que les peuples sahraoui et palestinien ont le droit de disposer de leur pays. 

A. Amor

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